Tag  |  croître

Le ministère de mémoire

Il se peut que nos deuils et nos déceptions nous laissent un sentiment de colère, de culpabilité et de confusion. Que nos choix aient fermé des portes qui ne s’ouvriront plus jamais ou, sans que ce soit de notre faute, que la tragédie ait envahi notre vie, il en résulte souvent ce qu’Oswald Chambers appelait « l’insondable tristesse du "ce qui aurait pu être" ». Si l’on cherche à supprimer ses souvenirs douloureux, on finit par se rendre compte que nos tentatives sont vaines.

Grandir comme Jésus

Souvent, ma femme et moi parcourons nos photos de famille et remarquons que nos deux fils ont beaucoup changé. Je suis surpris de voir à quel point ils étaient petits et enfantins il n’y a pas si longtemps. Nous avons traversé toutes ces années avec eux et avons été témoins de leur développement. Leur transformation s’est si bien incorporée dans le rythme de nos vies que nous ne remarquons pas leurs changements jusqu’à ce que nous regardions de vieilles photos.

Déception et croissance

En 1952, Roger Bannister est le favori du 1500 m aux Olympiques de Helsinki. Il projette de prendre sa retraite s’il gagne l’or, mais l’horaire inhabituel des Jeux diminue ses chances de gagner, et il termine en quatrième place. Toutefois, sa déception ne l’incite pas à abandonner, mais à continuer de compétitionner. Deux ans plus tard, il changera l’Histoire du sport. Le 6 mai 1954, sur la piste Iffley Road à Oxford en Angleterre, Roger Bannister deviendra le premier homme à courir le mille (1609,34 m) en moins de quatre minutes.

Il est temps de grandir

Sous son nouveau toit, Debbie a découvert une plante abandonnée dans un coin de la cuisine. Ses feuilles poussiéreuses et abîmées ressemblaient à celles d’une orchidée papillon de nuit, si bien qu’elle s’est imaginé à quel point cette plante serait belle une fois que de nouvelles tiges fleuries auraient poussé. Debbie a donc installé l’orchidée près de la fenêtre, en a coupé les feuilles mortes et l’a généreusement arrosée. Puis elle s’est procuré de la nourriture pour plantes, qu’elle a versée sur ses racines. Semaine après semaine, elle a inspecté la plante, mais sans y voir apparaître de nouvelles pousses. Elle a alors déclaré à son mari : « Je vais lui donner un mois de plus, mais si rien ne se produit d’ici là, je m’en débarrasse. »

La progression du caméléon

En évoquant le caméléon, on pense probablement à sa capacité à changer de couleur selon son environnement, mais ce lézard possède une autre caractéristique intéressante. À plusieurs occasions, j’ai pu observer un caméléon en train de marcher le long d’un sentier en me demandant comment il pouvait bien finir par atteindre sa destination. À contrecoeur, le caméléon s’étire une patte, semble changer d’idée, tente le coup de nouveau, puis la dépose avec hésitation et soin, comme s’il craignait que le sol se dérobe sous lui. Voilà pourquoi je n’ai pu m’empêcher de rire en entendant dire : « Ne soyez pas un membre d’Église du genre caméléon qui se dit : Je vais aller à l’église aujourd’hui ; non, je vais y aller la semaine prochaine ; non, je crois que je vais attendre un moment !

Qui ne mène nulle part

Ce jour-là, je servais avec un groupe d’étudiants dans une maison pour familles sans-abri. En ramassant les poubelles, j’ai découvert trois marches d’escalier faites en briques solides. Un escalier des plus ordinaire, sauf qu’il ne conduisait nulle part. En empruntant cet escalier, on se retrouvait devant une surface plane de la vieille maison décrépie.

UNE ŒUVRE EN PROGRESSION

On a considéré Pablo Casals comme le plus grand violoncelliste de la première moitié du XXe siècle. Comme il jouait encore au seuil de devenir centenaire, un jeune journaliste lui a demandé : « Monsieur Casals, vous avez 95 ans et vous êtes le plus grand violoncelliste que la terre ait porté. Pourquoi vous exercez-vous encore six heures par jour ? »

DES ORANGES OU DU LAIT ?

Lorsque j’ai dit à ma fillette que l’on allait recevoir la visite chez nous d’un poupon de trois mois, elle en a été ravie. Avec le sens de l’hospitalité d’une enfant, elle a proposé que nous partagions de notre nourriture avec le bébé ; elle s’est dit qu’il aimerait peutêtre manger une des oranges juteuses qu’il y avait dans le bol sur le comptoir de la cuisine. Je lui ai alors expliqué que le poupon ne pouvait boire que du lait, mais que les oranges lui plairaient peut-être lorsqu’il serait plus vieux.

FIÈRE ALLURE !

Après avoir essayé un jour mes nouvelles lunettes de soleil en voiture, ma fille me les a redonnées en me taquinant : « Ce ne sont pas des lunettes de soleil, maman. Ce ne sont que des lunettes à la mode. Laisse-moi deviner, tu les as achetées parce qu’elles te donnent un air mignon. »

LA FICHE DE CROISSANCE

Si ma famille quitte un jour la maison que nous habitons actuellement, je voudrai emporter la porte du garde-manger ! Cette porte est spéciale, parce qu’elle démontre combien mes enfants ont grandi au fil des ans. Tous les quelques mois, mon mari et moi faisons mettre nos enfants contre cette porte pour y faire une marque au crayon juste au-dessus de leur tête. Selon notre tableau de croissance, ma fille a poussé de 10 cm en une seule année !