Larry Carter était surpris de voir à quel point la capacité des enfants à rêver avait pu changer en seulement quelques décennies. Lorsqu’il était jeune, l’entraîneur de son équipe de baseball avait demandé à ses joueurs s’ils rêvaient de devenir joueurs de baseball professionnels. Presque tous les garçons avaient levé la main. Son entraîneur leur avait dit que s’ils souhaitaient réaliser ce rêve, ils allaient devoir travailler fort dès maintenant. Cette déclaration avait été si inspirante que les joueurs s’étaient exercés et avaient joué intensément, ce qui leur avait valu quelques saisons parfaites.

Avançons de 25 ans : Larry, maintenant un entraîneur, pose la même question aux joueurs de sa Petite Ligue. À sa surprise, personne ne répond par l’affirmative. Comment se fait-il que leurs rêves se soient envolés ? se demande-t-il.

Salomon, l’un des auteurs de Proverbes, compare le bienêtre d’une personne dont les rêves se sont réalisés à celui d’une personne dont les rêves ont été différés ou même brisés (PR 13.12). Il fait remarquer qu’au fil du temps, le désir non accompli d’une personne « rend le coeur malade ». Son esprit, ses émotions et sa volonté s’imprègnent de déception et de perplexité. Une volonté anémique incite une personne à renoncer à ses rêves. Par contre, lorsque les rêves d’une personne deviennent réalité, Dieu stimule la volonté de la personne, qui devient maintenant capable de foncer. Un rêve réalisé est doux à l’âme (V. 19).

Parfois, nos rêves sont différés ou dérobés par des gens, des circonstances ou des choix peu judicieux ou impies. À certains moments, Dieu dira « non » à nos rêves pour ensuite nous indiquer une meilleure direction. Aujourd’hui, faisons-lui part de nos rêves et soumettons-nous à ses projets sages et parfaits !