Les fines gouttelettes qui ruisselaient sur notre pare-brise se sont transformées en pluie intense alors que nous roulions. Mon mari a actionné les essuie-glaces puis les a subitement arrêtés. Il a répété ce processus jusqu’à ce que je le regarde d’un air interrogateur. Il m’a alors expliqué que l’essuie-glace du côté du passager n’était plus synchronisé avec celui du côté du conducteur. S’il les laissait en marche trop longtemps, ils finiraient par s’entrechoquer.

En étudiant les us et les coutumes dans le monde, nous découvrirons un certain nombre de moeurs qui ont pour but d’influencer – et dans certains cas de dicter – les interactions entre un homme et une femme, surtout celles entre époux. Toutes ces coutumes y gagneraient à être façonnées par le principe suivant de l’Écriture : L’homme et la femme ont été créés pour vivre et agir dans l’unité.

Comme deux essuie-glaces créés pour travailler ensemble, le mari et la femme sont plus forts et plus efficaces lorsqu’ils font équipe (EC 4.9‑12). Mais deux personnes qui choisissent de se marier ne peuvent qu’ouvrir la voie à l’unité ; chacune doit y mettre du sien pour la concrétiser. La relation d’alliance, un principe spirituel créé par Dieu, s’amorce quand nous abandonnons nos droits individuels ; or, cette démarche nous permet de nous concentrer sur la volonté de Dieu (GA 2.20). Avant que nous puissions obéir au commandement de nous soumettre les uns aux autres (ÉP 5.21), nous devons premièrement nous soumettre à Christ (1 PI 5.6).

Une relation intime avec Dieu fondée sur l’amour et la confiance peut mener à des relations saines avec les autres. Et peu importe votre statut matrimonial, Dieu appelle toute l’Église à être unie (PS 133.1 ; JN 17.11 ; 1 PI 5.5). Par la grâce et la puissance divines, nous pouvons tous, hommes et femmes, jeunes et vieillards – devenir un.