Quelques Églises de ma ville se sont réunies pour faire le ménage du quartier. Ce projet en commun a si bien fonctionné que ces Églises organisent maintenant des pique-niques ensemble et que leurs chorales et leurs groupes de louanges se visitent à tour de rôle. Bien sûr, elles ne sont pas d’accord sur tout, mais Jésus les unit.

Quel contraste avec la petite ville où je suis allé au lycée ! Il n’y avait que deux Églises, et les deux avaient des traditions confessionnelles semblables. Elles adoraient toutes deux Jésus et croyaient en sa mort et sa résurrection. Ceux qui nous observaient auraient eu du mal à nous différencier ; par contre, l’autre Église se réunissait dans un superbe édifice en pierre, et pas nous.

Pourtant, les membres de cette Église étaient différents de nous. Ainsi, à notre école, notre groupe jeunesse ne fréquentait jamais le groupe jeunesse de l’autre Église. Personne n’aurait pu deviner que nous étions unis en Jésus parce que nous ne le laissions pas paraître.

Paul parle de notre liberté d’opinions sur des sujets d’importance secondaire (RO 14.1). Il fait remarquer que certains chrétiens choisissent de ne pas manger de certains aliments alors que d’autres mangent de tout ce qui leur plaît (V. 2.3). Certains respectent les jours saints ; d’autres ne le font pas. Mais tous choisissent d’honorer Christ (V. 5).

Remarquez que Paul ne se range ni d’un côté ni de l’autre puisqu’il dit : « [Que] celui qui ne mange pas ne juge point celui qui mange, car Dieu l’a accueilli » (V. 3). Il ajoute : « [Pourquoi] méprises-tu ton frère ? » (V. 10.)

Dieu sait que, non seulement nous avons besoin de lui, mais nous avons aussi besoin les uns des autres. Il y a peut-être des désaccords entre les croyants de notre Église locale, mais le fait de rester ensemble nous aide à grandir en Christ. Nous sommes son corps ; nous sommes conçus pour glorifier le Seigneur en apprenant à aimer les autres et à en prendre soin.