Month: février 2016

La voix de la foi

La nouvelle l’a assommée. Les larmes lui sont montées aux yeux si vite qu’elle n’a pu les réprimer. Elle avait la tête qui bourdonnait de questions et la peur menaçait de la terrasser. La vie s’était montrée si clémente, avant d’être interrompue et altérée à tout jamais sans prévenir.

Ver luisant

En réponse à une personne le critiquant, l’ancien premier ministre britannique Winston Churchill a répondu : « Nous sommes tous des vers, mais je crois être un ver luisant. » Aujourd’hui, à un match de football, j’ai été témoin d’une réaction différente, mais de plus en plus commune, à une critique. Au lieu de tenter de redresser la situation avec humour et grâce, un groupe de parents a pratiquement pris d’assaut le terrain lorsqu’un arbitre a sanctionné un joueur de leur équipe. Lorsque le joueur a répliqué impoliment à l’arbitre, les parents ont crié : « Bien dit ! Tu avais raison, et tu dois le faire savoir à l’arbitre ! » Plus le garçon était impertinent, plus les parents l’encourageaient bruyamment. Ce faisant, ils ont démontré leur ignorance et leur mépris du commandement fondamental de Dieu : « Soyez soumis, à cause du Seigneur, à toute autorité établie parmi les hommes » (1 PI 2.13).

Solitude et service

Le comédien Fred Allen a dit : « Une célébrité est quelqu’un qui cherche toute sa vie à bien se faire connaître et qui, y étant parvenu, porte des lunettes noires pour éviter d’être reconnu. » La notoriété entraîne souvent la perte de sa vie privée, et attire sur soi une attention frénétique et incessante.

Sombres secrets

Gardez-vous un sombre secret que vous n’avez jamais dévoilé ? Vous croyez peut-être avoir fait quelque chose de si horrible que personne ne voudrait avoir affaire à vous si cela était découvert. Peut-être que vous avez une dépendance à la pornographie ou un problème de toxicomanie. Peut-être éprouvez-vous une haine viscérale envers quelqu’un qui vous a blessé.

Ouvrir des portes

Charlie Sifford es un grand nom du monde sportif des États-Unis. Il est devenu le premier golfeur afro-américain à participer à un championnat de la PGA, la forçant à abolir une certaine clause de ses règlements intérieurs ayant stipulé jusqu’en 1961 qu’elle était réservée aux « Blancs seulement ». Malgré les injustices et le harcèlement que des gens racistes lui faisaient subir, Sifford s’est hissé au sommet de son sport, en remportant deux tournois et en devenant, en 2004, le premier Afro-américain à être intronisé au Panthéon mondial de la renommée du golf. Ce faisant, il a ouvert les portes du golf professionnel aux joueurs de toutes origines ethniques.

Un véritable ami

Quelques mois après la mort tragique de son fils, mon ami m’a confié que les gens qui avaient été proches de lui l’évitaient maintenant, ainsi que sa famille. Il avait l’impression que personne ne voulait être en leur compagnie. Je lui ai demandé pour quelles raisons il croyait que ces mauvais consolateurs agissaient ainsi. Sa réponse m’a perturbé puisque je la savais vraie : « Lorsque les gens ne croient pas être en mesure de régler une situation, ils font semblant qu’elle n’existe pas. Ils sont embarrassés. »

Écrits dans notre coeur

Dans mon quartier, les inscriptions religieuses abondent : sur des plaques, murs, montants de porte, véhicules commerciaux et même en tant que noms d’entreprises enregistrées. On peut lire en anglais Par la grâce de Dieu sur un minibus ou Librairie de la faveur divine de Dieu sur une enseigne. L’autre jour, je n’ai pu m’empêcher de sourire à la vue de celle-ci sur une Mercedes- Benz : Interdit de toucher – des anges montent la garde !

Je crois

En tant que Chinoise élevée dans un milieu polythéiste, je croyais que le christianisme était une religion occidentale, la religion de « l’homme blanc ». Je croyais que nous les Asiatiques avions nos propres dieux. Plus tard, en tant que jeune croyante en Jésus, je me suis parfois demandé si je n’avais pas renié mes racines en croyant en un dieu étranger.

Le choix d’une veuve

Lorsqu’une de mes bonnes amies a perdu son mari, emporté de façon soudaine par un infarctus, nous l’avons pleuré avec elle. En tant que conseillère, elle avait elle-même réconforté beaucoup de gens. Après 40 ans de mariage, elle devait maintenant faire face à la perspective peu réjouissante de retourner dans une maison vide à la fin de chaque journée.

La Source de vie

En 2012, grâce au rappeur Drake et au véhicule suralimenté que sont les médias sociaux, l’acronyme « YOLO » est devenu populaire. Il signifie : « You Only Live Once » (On ne vit qu’une seule fois). Bien que YOLO ait invité les gens à repousser les limites, on s’en est servi pour justifier des décisions irresponsables. La réponse à la conduite en état d’ébriété, aux stationnements illégaux, au manque de respect envers ses parents ou au séchage de cours était simplement YOLO. À la base, cela signifie que ma vie m’appartient et je la vis comme je l’entends.