En tant que Chinoise élevée dans un milieu polythéiste, je croyais que le christianisme était une religion occidentale, la religion de « l’homme blanc ». Je croyais que nous les Asiatiques avions nos propres dieux. Plus tard, en tant que jeune croyante en Jésus, je me suis parfois demandé si je n’avais pas renié mes racines en croyant en un dieu étranger.

Au fil des ans, j’ai eu l’occasion de visiter des églises en Chine, en Malaisie, en Thaïlande, au Japon et aux États-Unis. Je me suis jointe à des croyants de partout dans le monde pour chanter de vieux cantiques et des chants de louange contemporains. Bien qu’il existe beaucoup de styles d’adoration différents, j’ai remarqué qu’au bout du compte, nous adorons le « seul Dieu, le Père, de qui viennent toutes choses » (1 CO 8.6).

Ces expériences m’ont aidée à déclarer avec assurance que : « Je crois en Dieu, le Père tout-puissant, Créateur du ciel et de la terre » (tiré du Symbole des Apôtres).

Le terme « Tout-Puissant » est El Shaddaï en hébreu et signifie « le Dieu qui est au-dessus de tout, celui qui domine ». Il est le Créateur du ciel et de la terre. En d’autres mots, sa sphère d’autorité s’étend à l’univers entier.

J’étais autrefois une polythéiste qui croyait que chaque race avait des dieux distincts, et que chaque dieu avait à faire un travail précis comprenant des tâches distinctes. Puis j’ai adhéré à l’hénothéisme, qui enseigne que chaque dieu règne souverainement sur une certaine zone géographique ou ethnique. Maintenant, en tant que monothéiste, je crois qu’il n’y a qu’un seul Dieu devant qui toutes les nations fléchiront un jour le genou en confessant qu’il est Seigneur (PH 2.9,10).

Je sais en qui je crois – le seul vrai Dieu. Je suis d’ailleurs très reconnaissante qu’il m’ait trouvée. Je suis un membre de sa famille, et j’ai des frères et des soeurs en Christ partout dans le monde !