Gardez-vous un sombre secret que vous n’avez jamais dévoilé ? Vous croyez peut-être avoir fait quelque chose de si horrible que personne ne voudrait avoir affaire à vous si cela était découvert. Peut-être que vous avez une dépendance à la pornographie ou un problème de toxicomanie. Peut-être éprouvez-vous une haine viscérale envers quelqu’un qui vous a blessé.

Certains croient qu’il est préférable de laisser ces squelettes dans le fond du placard. Un certain homme a toutefois appris qu’on se punit soi-même à garder de sombres secrets.

On lit dans 2 Samuel 11 que David, le deuxième roi d’Israël, a choisi d’avoir une relation sexuelle avec la femme d’un autre homme, à la suite de quoi celle-ci s’est découverte enceinte. Incapable de cacher la chose, le roi a fait placer le mari de la femme sur la ligne de front, où il est mort au combat. Peu de temps après, il a épousé la veuve en deuil (2 S 11.1‑27).

Pendant plus d’un an, David n’a dévoilé son secret à personne. Il a même refusé d’en discuter avec Dieu. Ce secret le déchirait cependant de l’intérieur. Dans le Psaume 32, David a décrit cette période de sa vie : « Tant que je me suis tu, mes os se consumaient, je gémissais toute la journée » (PS 32.3). Il a cessé d’être torturé par son sombre secret lorsqu’il a confessé son méfait : « Je t’ai fait connaître mon péché, je n’ai pas caché mon iniquité […] Et tu as effacé la peine de mon péché » (PS 32.5 ; Voir aussi 2 S 12.1‑13).

Gardez-vous un secret qui vous ronge de l’intérieur ? Confessez-le au Seigneur et considérez en faire part à quelqu’un de fiable qui n’en sera pas dégoûté, qui ne vous rabaissera pas et qui ne s’éloignera pas de vous. Vous découvrirez l’un des « secrets les mieux gardés » de la vie – la puissance de l’humble confession de nos fautes les uns aux autres (JA 5.16).