Chaque nouvelle année nous procure la possibilité de repartir à neuf, de prendre un nouveau départ. Les Israélites sont un peuple rebelle et désobéissant. Après avoir passé 70 ans en exil, ils ont l’occasion de retourner chez eux en Judée. Ils bénéficient également de l’aide et de ressources nécessaires pour reconstruire le Temple (Esd 1). Ils ont l’opportunité de repartir à neuf avec Dieu. De quelle façon repartiriez-vous à neuf avec Dieu ?

La première action des Israélites n’a pas été de rebâtir le Temple. Au lieu de cela, ils ont entrepris de reconstruire l’autel (v. 2,3). C’était le lieu où Dieu venait à la rencontre de son peuple (Ex 29.42,43). Il était impossible aux pécheurs d’entrer en communion avec le Dieu saint. Des holocaustes devaient être offerts à Dieu en guise de sacrifice d’expiation des péchés : « Il posera sa main sur la tête de l’holocauste, qui sera agréé de l’Éternel, pour lui servir d’expiation » (Lé 1.3,4). Ces holocaustes représentent le sacrifice ultime et parfait pour les péchés – Jésus, « l’agneau de Dieu qui ôte le péché du monde » (Jn 1.29 ; Hé 9.12-14). L’autel était le lieu de repentance et de renouvellement, de purification et d’approbation de Dieu. Les Juifs ont rebâti l’autel au tout début de leur travail, car il fallait d’abord qu’ils se mettent en règle avec Dieu.

Il est mentionné trois fois qu’ils ont offert des holocaustes « selon ce qui est écrit dans la loi de Moïse » (Esd 3.2,4), « [consacrés] à l’Éternel » (v. 5). Leur nouveau départ était caractérisé par leur obéissance à la Parole de Dieu.

Dieu, par sa grâce, nous offre la possibilité de repartir à neuf avec lui. Mais nous devons quitter « Babylone » et nous diriger vers la croix du Calvaire – l’autel où Jésus s’est donné comme sacrifice d’expiation pour nos péchés. C’est là le point d’origine d’un nouveau départ.