Cultiver le monde de Dieu
« Papa, pourquoi est-ce que tu dois aller travailler? » Ma fillette m’a posé cette question parce qu’elle voulait jouer avec moi.
Cet homme souriant
Je n’aime pas particulièrement faire l’épicerie. Ce n’est qu’un élément incontournable de la vie ici-bas, une chose qui doit être faite.
Un jour pour se reposer
Un certain dimanche, je me tenais près du ruisseau gargouillant qui traversait notre quartier du nord de Londres à savourer la beauté qu’il apporte à notre zone plutôt urbanisée. Je me sentais détendue en regardant cascader l’eau et en écoutant les oiseaux gazouiller. Je me suis interrompue le temps de remercier le Seigneur pour les moyens qu’il emploie afin de nous aider à trouver le repos de notre âme.
Rien en vain
Après avoir combattu le découragement et la dépression pendant près de trois ans à cause de ma mobilité réduite et de mes douleurs chroniques, je me suis confiée à une amie : « Mon corps tombe en morceaux. J’ai le sentiment de ne rien avoir à offrir de valeur à Dieu ou à qui que ce soit d’autre. »
Périodes de pause
Atul Gawande, dans son livre The Checklist Manifesto (Le manifeste de la liste de contrôle), explique comment les médecins peuvent sauver des vies en utilisant une liste de contrôle pendant une opération.La liste de contrôle de Gawande comprend trois « périodes de pause » cruciales : avant l’anesthésie, avant l’incision et avant de quitter la salle d’opération. Chaque période de pause dure moins d’une minute, assez de temps pour que l’équipe puisse effectuer les vérifications de base. En 2008, huit hôpitaux ont commencé à utiliser la liste de contrôle de Gawande, et en l’espace de quelques mois, le taux de complications majeures a diminué de 35 % et le taux de mortalité de 47 %. Quel remarquable changement ces équipes chirurgicales ont entraîné en prenant le temps de s’arrêter au cours de leurs interventions !
Pas vain
Un certain conseiller financier que je connais décrit ainsi la réalité concernant les placements : « Espérez pour le mieux et préparez‑vous au pire. » Presque toutes les décisions que nous prenons dans la vie s’accompagnent d’une incertitude par rapport au résultat escompté. Il y a cependant une voie que nous pouvons suivre selon laquelle l’issue importe peu, car nous savons qu’en définitive nos efforts n’auront pas été vains.
Voler ou travailler
À l’âge de cinq ans, ma soeur jumelle et moi avons compté l’argent de nos tirelires. Nous avons constaté que l’une d’entre nous en avait plus que l’autre. Pour nos jeunes esprits, cela n’allait pas. Nous avons donc décidé de redresser la situation en recourant à l’argent de notre mère !
Éthique de travail
Chaque mois d’octobre, le bureau où je travaille devient extrêmement silencieux. Les dirigeants sont à l’extérieur du pays pour y assister à des réunions annuelles. Ceux parmi nous qui restent derrière se disent les uns aux autres d’un air entendu : « Quand le chat n’est pas là, les souris dansent. »
Pour qui je travaille ?
Henry travaillait soixante‑dix heures par semaine. Son travail lui plaisait énormément et il gagnait suffisamment pour procurer de bonnes choses à sa famille. Il a toujours envisagé de ralentir, mais sans jamais le faire. Un soir, il est rentré à la maison avec une grande nouvelle : il était promu au poste le plus élevé de l’entreprise. La maison était toutefois déserte. Au fil des ans, ses enfants avaient grandi et avaient quitté le nid, sa femme s’était bâti une carrière bien à elle, si bien que la maison était maintenant vide. Il ne s’y trouvait personne à qui communiquer la bonne nouvelle.
L’oisiveté
L’humoriste Mark Twain a déjà dit : « Ne remettez jamais à demain ce que vous pouvez faire le surlendemain. » La Cigale et la Fourmi, de Jean de La Fontaine, nous rappelle objectivement que mener une vie oisive produit des effets néfastes. Durant tout l’été, la fourmi avait travaillé dur à ramasser et à entreposer sa nourriture pour l’hiver. La cigale paresseuse se moquait d’elle en lui disant que c’était le temps de chanter et danser. Toutefois, lorsque l’hiver a sévi, la cigale s’est trouvée sans nourriture et est allée supplier la fourmi de lui en donner un peu. Or, cette dernière n’était pas prêteuse.