L’humoriste Mark Twain a déjà dit : « Ne remettez jamais à demain ce que vous pouvez faire le surlendemain. » La Cigale et la Fourmi, de Jean de La Fontaine, nous rappelle objectivement que mener une vie oisive produit des effets néfastes. Durant tout l’été, la fourmi avait travaillé dur à ramasser et à entreposer sa nourriture pour l’hiver. La cigale paresseuse se moquait d’elle en lui disant que c’était le temps de chanter et danser. Toutefois, lorsque l’hiver a sévi, la cigale s’est trouvée sans nourriture et est allée supplier la fourmi de lui en donner un peu. Or, cette dernière n’était pas prêteuse.

La paresse est une habitude qui peut nous amener à vivre de la générosité des autres. L’apôtre Paul n’a montré que peu de patience envers ceux qui ne voulaient pas travailler, affirmant qu’ils ne devraient pas non plus manger (2 TH 3.10). Il a enseigné aux croyants de Thessalonique à éviter la procrastination et l’oisiveté. Il leur a rappelé qu’il n’avait jamais accepté leur nourriture sans la leur payer et qu’il avait travaillé dur jour et nuit afin de n’être un fardeau pour personne (V. 8). Il leur a aussi demandé de gagner leur propre vie et les a exhortés à ne jamais se lasser de faire le bien (V. 12,13).

Jésus a aussi parlé de travailler rapidement pour mener à bien les tâches que Dieu nous confie, car la nuit vient où personne ne sera en mesure de travailler (JN 9.4).

Bien que Paul adresse une sévère mise en garde contre la paresse et nous dit même de rester à l’écart des fainéants (2 TH 3.14), il nous implore de ne pas traiter les paresseux comme des ennemis, mais de les avertir comme nous le ferions pour un frère ou une soeur (V. 14,15).

Accomplissons ce que nous pouvons et devons faire aujourd’hui. Car lorsque la paresse nous fait remettre à plus tard ce que nous pouvons faire aujourd’hui, nous dérobons sa joie au lendemain.