Chaque mois d’octobre, le bureau où je travaille devient extrêmement silencieux. Les dirigeants sont à l’extérieur du pays pour y assister à des réunions annuelles. Ceux parmi nous qui restent derrière se disent les uns aux autres d’un air entendu : « Quand le chat n’est pas là, les souris dansent. »

Blague à part, quand nos patrons ne nous surveillent pas, continuons-nous de bien faire notre travail ? L’apôtre Paul exhortait les croyants à travailler premièrement pour le Seigneur (COL 3.23). En quoi cela consiste-t-il ? Paul a dit : « [Obéissez] en toutes choses à vos maîtres selon la chair » (V. 22).

C’est probablement plus facile à faire si votre patron est gentil et raisonnable. Mais qu’arrive-t-il s’il est exigeant et déraisonnable ? Devrions-nous donc concevoir l’exhortation de Colossiens 3.22 comme un bon conseil, bien que non pratique ?

Les esclaves du premier siècle à qui Paul s’adressait étaient souvent perçus comme de simples outils. On ne les aidait pas à équilibrer leur vie professionnelle et leur vie personnelle, et ils ne recevaient aucun salaire. Malgré tout, Paul leur a dit en réalité : « Faites ce qu’on vous dit et donnez le meilleur de vous‑mêmes. » Pourquoi ? Parce que nous appartenons au Seigneur. Nous devons avant tout l’honorer en laissant son autorité influencer chaque sphère de notre vie (COL 3.17,23).

Paul a poursuivi en ajoutant que nous ne devrions pas obéir à contrecoeur, mais au contraire, travailler « de bon coeur » (V. 23). Ainsi, si nous n’aimons pas toujours ce que nos patrons nous demandent de faire ou ne sommes pas toujours d’accord avec eux, tant que cela ne contredit pas la Parole, nous avons l’obligation envers Christ de faire de notre mieux pour leur obéir. Nous pouvons leur offrir des suggestions, mais en définitive, nous devons respecter leur autorité.

Vaquons à nos occupations en donnant le meilleur de nous-mêmes pour la gloire de Dieu !