À l’âge de cinq ans, ma soeur jumelle et moi avons compté l’argent de nos tirelires. Nous avons constaté que l’une d’entre nous en avait plus que l’autre. Pour nos jeunes esprits, cela n’allait pas. Nous avons donc décidé de redresser la situation en recourant à l’argent de notre mère !

Depuis ce temps, j’ai honte de confesser qu’en certaines occasions, j’ai « eu recours » à des sites Internet officieux de partage de musique et de livres numériques. Pendant que je le faisais, quelque chose en moi me disait que c’était mal, mais j’ai simplement ignoré ma petite voix intérieure.

J’ai dû cesser de plaider l’ignorance puisque la Parole de Dieu m’a fait explicitement comprendre que c’était mal : « Tu ne déroberas point » (EX 20.15). Ce commandement va droit au but : toi qui appartiens à Dieu et qui crois que Dieu répondra à tes besoins, tu ne dois jamais penser qu’il est acceptable de piquer quelque chose, de dérober ou de t’approprier un bien qui ne t’appartient pas.

Quand nous volons, nous disons deux choses à Dieu : « Je ne crois pas que tu pourvoiras vraiment à tous mes besoins » et « Mon désir d’obtenir tout ce que je veux est plus fort que mon désir de t’obéir. » Au fond, nous violons le plus grand des commandements – celui d’aimer Dieu de tout notre être.

Un prédicateur a dit : « Souvent, les gens prennent ce qui ne leur appartient pas parce qu’ils ne peuvent ou ne veulent pas attendre, ou parce qu’ils croient qu’ils ne devraient pas avoir à attendre. »

L’apôtre Paul nous a dit comment réagir à cette perspective erronée : « Que celui qui dérobait ne dérobe plus ; mais plutôt qu’il travaille, en faisant de ses mains ce qui est bien, pour avoir de quoi donner à celui qui est dans le besoin (ÉP 4.28).

Le contraire de voler, c’est de travailler honnêtement pour obtenir ce dont nous avons besoin. Travaillez ; vous obtiendrez ainsi assez d’argent pour payer vos frais de subsistance et pour être généreux envers ceux qui sont dans le besoin.