LES MOMENTS LES PLUS SOMBRES
Charles Whittlesey était le héros d’un héros. On a remis la Médaille d’honneur à ce chef du prétendu « Bataillon perdu » de la Première Guerre mondiale pour la bravoure dont il a fait preuve lorsque son unité s’est retrouvée captive derrière les lignes ennemies. À la consécration de la tombe du Soldat inconnu, on a choisi Charles parmi les porteurs du premier soldat à y être enterré. Deux semaines plus tard, on présume qu’il a mis fin à ses jours en se jetant d’un bateau de croisière au beau milieu de l’océan.
Déception et espoir
On a dit à un garçon de cinq ans que sa famille irait au Grand Canyon. Il avait si hâte. Lorsque le jour est enfin arrivé, le garçon était visiblement déçu. Il a dit : « Je croyais que vous aviez dit que c’était un gros canon. » Si vous vous attendez à voir un Grand Canon, vous serez déçu, même si c’est quelque chose d’aussi spectaculaire que le Grand Canyon !
Il n'est pas brisé
Ayant passé beaucoup de temps dans les eaux côtières floridiennes, j’ai toujours aimé regarder de près les grands dauphins à l’état sauvage. C’est l’une des raisons pour lesquelles j’ai été particulièrement attiré par le film Dolphin Tale (Histoire de dauphin).
Ce nom
En 2001, Mark Cuban le propriétaire de l’équipe de la NBA les Mavericks de Dallas a offert 50 000 $ au commentateur sportif de la radio WGN Chicago pour qu’il change légalement son nom pour « Dallas Maverick ». Lorsque Kaplan a poliment décliné l’offre, Cuban l’a augmentée. Il verserait 100 000 $ à Kaplan et 100 000 $ à son organisme de charité préféré s’il acceptait de porter le nom pendant un an. Après mûre réflexion, Kaplan a tenu ferme et a dit « non » à Cuban. Il s’est expliqué : « Cela voudrait dire que je suis prêt à faire n’importe quoi pour de l’argent, et cela me dérange. Mon nom c’est mon droit de naissance. »
Le corps de Christ
Deux nuits avant que je déménage en Afrique il y a cinq ans, je me suis mise à paniquer. J’étais convaincue que le Seigneur m’appelait à servir en Ouganda, mais en même temps, je craignais de perdre mes amis en y allant. Je croyais qu’ils allaient m’oublier et qu’en peu de temps nous n’aurions plus rien en commun après mon insertion dans une culture et une vie nouvelles et surtout dans un autre continent.
Blessé
Ma fille me rappelle constamment que dans les relations, tout est une question de perspective. En la regardant naviguer parmi les péripéties de l’adolescence, j’y vois le reflet de ma propre confusion. Ce que j’entends n’est pas toujours ce à quoi je m’attends. Il lui est facile de voir les bonnes intentions derrière les paroles d’amis en qui elle a confiance. Mais même la plus anodine des paroles, si elle est dite par quelqu’un l’ayant déjà blessée, est pour elle une flèche en plein coeur.
À venir
Ma soeur prendra peut-être une année sabbatique pour étudier l’hébreu à l’Université de Jérusalem. Je lui ai dit : « Eh bien, assure-toi de bien repérer les montagnes afin de savoir où fuir durant la grande tribulation. » Bien qu’ayant dit cela un peu par plaisanterie, nous croyons toutes deux que Jésus reviendra bientôt et prenons à coeur ses paroles prophétiques dans Matthieu 24.
Mon monde
Je n’avais jamais réalisé à quel point j’étais loin de la réalité jusqu’à ce que je lise The Hunger Games. Cela m’a incité à faire des recherches. Selon les estimations de 2010 de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, il y a environ 925 millions de personnes affamées dans le monde. Ce qui représente 13,6 % de la population mondiale ou presque une personne sur sept qui souffre régulièrement de la faim.
Souffrir avec Dieu
La douleur. On prend des pilules pour la soulager, on planifie des réunions de prière pour la guérir, on élabore des stratégies pour l’éviter et on développe des philosophies pour l’expliquer. Elle est rarement considérée comme faisant partie du plan de Dieu pour notre vie.
DES ÉMOTIONS PARTAGÉES
Pour Marlene et moi, l’expression « émotions partagées » décrit avec précision notre mariage. Ne vous y trompez pas. Ce fut un événement formidable que nous continuons de célébrer depuis plus de trente-cinq ans. Le fait que la mère de Marlene est morte des suites du cancer à peine quelques semaines plus tôt a toutefois terni la cérémonie de mariage. La tante de Marlene a bien joué son rôle de « substitut de la mère de la mariée », mais, au cœur de notre bonheur, quelque chose clochait manifestement. Maman n’était pas là, et son absence a tout assombri.