En 2001, Mark Cuban le propriétaire de l’équipe de la NBA les Mavericks de Dallas a offert 50 000 $ au commentateur sportif de la radio WGN Chicago pour qu’il change légalement son nom pour « Dallas Maverick ». Lorsque Kaplan a poliment décliné l’offre, Cuban l’a augmentée. Il verserait 100 000 $ à Kaplan et 100 000 $ à son organisme de charité préféré s’il acceptait de porter le nom pendant un an. Après mûre réflexion, Kaplan a tenu ferme et a dit « non » à Cuban. Il s’est expliqué : « Cela voudrait dire que je suis prêt à faire n’importe quoi pour de l’argent, et cela me dérange. Mon nom c’est mon droit de naissance. »

Tout comme le nom de Kaplan est son droit de naissance, les premiers disciples de Jésus ont pris le nom de « chrétiens » comme leur droit de naissance à vie. Alors que Barnabas et Saul exerçaient un ministère à Antioche, ils ont enseigné à un grand nombre de personnes. Grâce au ministère de l’Esprit et à la prédication de l’Évangile, l’Église n’a cessé de croître en nombre (Ac 2.41,47 ; 4.4 ; 5.14 ; 6.1 ; 9.31 ; 11.21,24).

Ces premiers croyants d’Antioche menaient une vie si semblable à celle de Jésus que les gens qui ne suivaient pas Jésus leur ont donné le nom de « chrétiens ». La terminaison « ien » marque l’origine ou l’appartenance ; ainsi les « chrétiens » sont ceux qui appartiennent à Christ. Le port de ce nom a entraîné les persécutions, mais Pierre encourageait les croyants à ne pas avoir honte de leur droit de naissance et de leurs souffrances causées par le nom de « chrétiens » qu’ils portaient (1 Pi 4.14-16).

Pour les disciples de Jésus, « chrétien » est notre droit de naissance, et aucune somme d’argent, aucun lot de souffrance ou d’abus ne devraient nous entraîner à compromettre ce nom. Au contraire, il devrait être une source de louange à Dieu, puisqu’il nous identifie avec Christ et les bénédictions du salut (v. 13). Nous avons la responsabilité de vivre chaque jour pour faire honneur au nom de Jésus et à celui de « chrétien » (v. 19).