Et vous ?
Emily écoutait un groupe d’amis parler de leurs traditions familiales relatives à l’Action de grâces. « Chaque personne dans la pièce indique à tour de rôle ce dont elle est reconnaissante envers Dieu », a expliqué Gary. En racontant le repas et la séance de prière d’une Action de grâces type en famille, Randy en a évoqué une passée avec son père avant sa mort : « Même si papa souffrait de démence, sa prière d’action de grâces était lucide », en ajoutant : « Ma famille passe toujours de précieux moments à chanter ensemble, et mamie est insatiable ! » Or, Emily se sentait de plus en plus triste et jalouse en repensant à sa propre famille, si bien qu’elle s’en est plainte : « On a pour tradition de manger de la dinde et de regarder la télévision sans jamais mentionner Dieu ni la moindre gratitude. »
Le silence de Jésus
Le silence. Cela a constitué sa seule réponse. Le silence et quelques dessins tracés dans le sable.
Des paroles importantes
On estime que six milliards d’exemplaires de la Bible ont été vendus un peu partout, ce qui en fait le livre le plus vendu au monde. L’Américain moyen en possède trois ou quatre exemplaires. Selon un sondage fait en 2012, cependant, 18 pour cent de ceux qui vont à l’église ont révélé ne la lire que rarement ou même jamais, et 22 pour cent ont affirmé ne la lire qu’une fois par mois. Seulement 19 pour cent ont dit la lire chaque jour. Lamar Vest, président de l’American Bible Society, en a conclu : « Il doit y avoir environ cinq Bibles sur les étagères de chaque foyer américain. Les Américains achètent des Bibles… mais ne les lisent pas. »
Des paroles d’encouragement
Peu de temps après la mort de son père, C. S. Lewis, alors âgé de 30 ans, a reçu une lettre d’une femme qui avait pris soin de la mère de celui‑ci durant sa maladie l’ayant conduite à sa mort plus de deux décennies auparavant. La femme lui offrait ses condoléances et se demandait s’il se souvenait d’elle. Il lui a alors répondu : « Chère infirmière Davison, si je me souviens de vous ? Et comment ! »
Premiers mots
En 1865, vers la fin de la guerre civile américaine, le président Abraham Lincoln a prononcé ces paroles dans le cadre de son deuxième discours d’investiture : « Efforçons-nous de terminer le travail commencé, de panser les plaies de la nation, de prendre soin de ceux qui ont combattu, de leurs veuves et de leurs orphelins, et de faire tout notre possible pour instaurer et conserver une paix juste et durable entre nous et avec toutes les nations. »
Une petite étincelle
En 2004, un homme tondait sa pelouse. Quand il est passé sur une touffe d’herbe brunâtre et sèche, une des lames de sa tondeuse a frappé un caillou, ce qui a produit une étincelle et mis le feu à l’herbe. En peu de temps, le feu est devenu impossible à maîtriser. Cette catastrophe, connue sous le nom de Bear Fire, a brûlé 4243 hectares de terrain et a détruit plus de 80 logis. On a dû mobiliser 33 équipes d’incendie et 42 camions pour éteindre le brasier.
Le mauvais fer à cheval
La défaite de Napoléon en Russie d’il y a 200 ans est attribuable aux durs hivers de là‑bas. Un des problèmes particuliers que son armée a dû affronter tient au fait que ses chevaux étaient ferrés pour l’été. L’hiver venu, ces chevaux sont morts parce qu’ils glissaient sur les routes glacées en tirant des chariots de ravitaillement. La mauvaise chaîne de ravitaillement de Napoléon a ainsi réduit une grande armée de 400 000 soldats en une d’à peine 10 000 soldats. Une petite faille ; un résultat catastrophique !
Le langage de l’amour
Lorsque ma grand‑mère est venue au Mexique en tant que missionnaire, il lui a été difficile d’apprendre l’espagnol. Un jour elle est allée au marché. Elle a montré sa liste d’épicerie à la fille qui l’aidait, en lui disant : « C’est en deux langues », mais elle a employé le mot lenguas plutôt qu’idiomas. Les ayant entendues, le boucher a présumé que ma grand‑mère voulait acheter deux langues de vache. Or, elle n’a compris son erreur qu’une fois rentrée à la maison. Elle n’avait jamais fait cuire de langue de boeuf auparavant !
Des paroles encourageantes
Le directeur d’une école primaire britannique a envoyé une lettre à ses étudiants pour les encourager après une longue et difficile semaine d’examens. Il a écrit : « L’école est fière de vous puisque vous avez fait preuve d’un engagement soutenu et que vous avez fait de votre mieux durant cette semaine ardue. Ces tests n’évaluent pas toujours ce qui rend chacun de vous spécial et unique. Ceux qui ont élaboré les tests ne vous connaissent pas personnellement […] Ils ne savent pas que vous essayez, chaque jour, de faire de votre mieux. Rappelez-vous qu’il y a plusieurs façons d’être intelligent. »
Dire du bien
En mai 2014, la jeune Abby Porter, alors âgée de huit ans, roulait en voiture avec sa mère lorsque cette dernière s’est mal sentie. Abby a immédiatement saisi le volant et a réussi à maîtriser le véhicule jusqu’à ce qu’un policier l’aide à se garer. À la suite de l’événement, l’officier a raconté qu’il avait demandé à Abby de débrayer le véhicule, ce à quoi elle avait répondu : « Je ne sais pas comment ! »