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Faire tout le contraire

L’excursion dans le désert peut sembler intimidante, mais pour les adeptes de plein air, cela ne fait qu’accroître son attrait. Comme les randonneurs ont besoin de plus d’eau qu’ils ne peuvent en transporter, ils achètent des bouteilles avec filtre intégré pour puiser aux sources d’eau chemin faisant. Reste que l’utilisation de tels contenants semble paradoxale. Même si l’on renverse la bouteille, pas une seule goutte n’en coule. Le randonneur assoiffé doit souffler dans la bouteille pour forcer l’eau à traverser le filtre. La réalité est donc contraire à ce qui semble naturel.

Faire des préparatifs

En voyant le corps de mon beau‑père dans son cercueil aux pompes funèbres, un de ses fils a pris le marteau de son père et l’a déposé à côté de ses mains jointes. Des années plus tard, lorsque ma belle‑mère est morte, un de ses enfants a glissé un ensemble d’aiguilles à tricoter sous ses doigts. Ces gestes de gentillesse nous ont réconfortés en nous remémorant combien de fois tous les deux avaient utilisé ces outils au cours de leur vie.

Un sinistre rappel

Qu’est-ce que tu lis ? » m’a demandé une amie. « Un conte de fées », lui ai-je répondu. « Oh ! J’aime les contes de fées ! » a-t-elle dit en se penchant pour voir le titre de l’histoire. « Beurk ! Quel titre sinistre ! » J’étais en train de lire Le cercueil de verre des frères Grimm. Apparemment, le mot cercueil lui a déplu.

De beaucoup le meilleur

Entendant une sirène à l’extérieur et n’en reconnaissant pas le son, un garçonnet a demandé à sa mère ce que c’était. Elle lui a expliqué que ce bruit servait à alerter les gens de l’approche d’une tempête dangereuse. Elle a ajouté que, si les gens n’allaient pas s’abriter, ils risqueraient de mourir lors du passage de la tornade. À cela, le garçon a dit : « Maman, pourquoi est‑ce que ce serait pas bien ? Si on meurt, on va pas rencontrer Jésus ? »

Quand les bois s’éveillent

L’espoir de voir arriver le printemps aide les habitants du Michigan à traverser leurs hivers froids et neigeux. Or, cet espoir est récompensé au mois de mai. La transformation qui s’opère alors est remarquable. Les branches qui semblent sans vie le 1er mai saluent les passants à la fin du mois dans leurs parures verdoyantes. Même si ce changement est imperceptible au jour le jour, à la fin mai, les arbres de mon jardin sont passés du gris au vert.

Poursuivez votre ascension !

Richard avait besoin d’un coup de pouce, et on lui en a fourni un. Il escaladait des rochers avec son ami Kevin, qui servait d’assureur (la personne chargée de sécuriser la corde). Épuisé et prêt à renoncer, Richard a demandé à Kevin de le redescendre au sol. Kevin l’a toutefois exhorté à continuer, en lui indiquant qu’il s’était rendu trop loin pour abandonner maintenant. Suspendu dans les airs, Richard a alors décidé de persévérer. Chose étonnante, il est parvenu à reprendre le contact avec le rocher et à achever son ascension en raison de l’encouragement de son ami.

Victoire sur la mort

Il est difficile pour moi d’écrire cette méditation puisque je dois me pencher sur l’un des maux les plus sombres de notre monde actuel : le terrorisme. Récemment, j’ai rencontré quelqu’un qui m’a permis de voir plus clairement la puissance et le soutien de la Parole de Dieu – même au milieu de la terreur causée par de mauvaises actions.

Une nécrologie en trois mots

Avant de mourir, Stig Kernell a fait savoir aux gens du funérarium de la place qu’il ne souhaitait pas avoir de nécrologie traditionnelle. Ce Suédois leur a plutôt donné pour directive de ne publier que trois mots pour souligner son décès : « Je suis mort. » Lorsque M. Kernell est décédé, à l’âge de 92 ans, ce sont précisément ces mots qui ont été publiés. Or, en raison de son audace et de sa simplicité, cette nécrologie inhabituelle a capté l’attention des journaux du monde entier. Par un étrange coup du sort, la curiosité qu’a suscitée cet homme par sa nécrologie en trois mots a fini par attirer sur sa mort davantage d’attention, jusqu’à celle de l’opinion internationale, qu’il ne l’avait voulu.

La Source de vie

En 2012, grâce au rappeur Drake et au véhicule suralimenté que sont les médias sociaux, l’acronyme « YOLO » est devenu populaire. Il signifie : « You Only Live Once » (On ne vit qu’une seule fois). Bien que YOLO ait invité les gens à repousser les limites, on s’en est servi pour justifier des décisions irresponsables. La réponse à la conduite en état d’ébriété, aux stationnements illégaux, au manque de respect envers ses parents ou au séchage de cours était simplement YOLO. À la base, cela signifie que ma vie m’appartient et je la vis comme je l’entends.

Revendiquer

Ma mère a pris l’habitude de nous demander si nous aimerions conserver certaines de ses choses une fois qu’elle nous aurait quittés. Elle a tendance à accumuler les biens, et ma soeur et moi avons répondu à ses réflexions sur la mort avec un humour léger en lui disant de ne pas cacher d’argent dans sa maison parce que nous envisageons de la vendre entièrement meublée après sa mort. Quand j’ai réalisé l’autre jour que ma mère avait conservé une couronne de vigne fabriquée par mon père il y a plus de vingt ans, je lui ai dit, un peu en plaisantant, d’inscrire mon nom dessus.