Qu’est-ce que tu lis ? » m’a demandé une amie. « Un conte de fées », lui ai-je répondu. « Oh ! J’aime les contes de fées ! » a-t-elle dit en se penchant pour voir le titre de l’histoire. « Beurk ! Quel titre sinistre ! » J’étais en train de lire Le cercueil de verre des frères Grimm. Apparemment, le mot cercueil lui a déplu.

Bien qu’en général personne n’aime se faire rappeler son état mortel, le fait est que le genre humain a dû affronter la mort depuis que le péché est entré dans le monde. Lors de funérailles, Jésus a démontré qu’il était conscient de la réalité de la mort en ressentant de profondes émotions. Après la mort de Lazare, le frère de Marie, Jésus, « la voyant pleurer, elle et ceux qui l’accompagnaient […] fut profondément indigné et ému » (JN 11.33 ; Semeur).

Jésus était indigné (« frémit en son esprit » dans certaines versions), mais pourquoi ? Peut-être était-ce à cause du péché et de ses conséquences, puisque Dieu n’a pas créé un monde rempli de maladie, de souffrance et de mort. Le péché est cependant entré dans le monde et a souillé la magnifique création de Dieu.

Le pasteur Timothy Keller a écrit ceci : « [Jésus] ne nous dit pas : “Écoute, fais-toi à l’idée. Nous allons tous mourir. C’est ainsi que le monde fonctionne. Accepte” » Non, ce n’est pas ce qu’il a fait. Jésus a regardé notre pire cauchemar – la perte de vie, la disparition de nos êtres chers et de l’amour – droit dans les yeux et il en a été furieux !

Il nous accompagne dans notre chagrin, il pleure avec nous et ressent notre tristesse (V. 35). Mieux encore, il a arraché l’aiguillon de la mort en se rendant à la croix et en mourant à notre place, mais il est ressuscité des morts !

Jésus a fait cette promesse : « Celui qui croit en moi vivra, même s’il meurt » (V. 25). Ce que Jésus a fait en conquérant la mort et en procurant la vie éternelle à tous ceux qui croient en lui est bien meilleur que la fin heureuse de tous les contes de fées réunis.