Chez moi avec Jésus
Marcus était un criminel condamné à mort. Il avait demandé pardon à la famille de l’adolescente qu’il avait violée et assassinée. Puis, tout juste avant son exécution par injection létale, il a dit : « Je m’en vais chez moi rejoindre Jésus. » Il semble que, durant son séjour en prison, il ait reçu Jésus comme Sauveur. Ce qu’il a dit m’a fait penser à un certain criminel qui est mort à côté de Jésus il y a 2 000 ans.
Surpris !
Le peintre italien Michelangelo Merisi da Caravaggio (1571-1610) était connu pour son tempérament de feu et sa technique non conventionnelle. En employant des ouvriers ordinaires comme modèles pour ses saints, il parvenait à donner aux admirateurs de ses toiles le sentiment d’en faire partie. Sa Cène à Emmaüs dépeint un aubergiste étant témoin de l’instant où deux des disciples de Jésus, attablés avec celui-ci, reconnaissent en lui le Seigneur ressuscité (LU 24.31). Dans leur stupéfaction, l’un d’eux cherche à se lever de sa chaise alors que l’autre tend les bras en ouvrant les mains.
Quand l’eau a rougi
Pourquoi Jésus est-il venu sur la terre avant l’invention de la photo et de la vidéo ? Ne lui aurait-il pas été possible de joindre plus de gens si tout le monde avait pu le voir ? Après tout, une image vaut mille mots.
Ne déclarez pas forfait !
En 1952, Florence Chadwick a tenté de traverser à la nage les 42 km séparant la côte californienne de l’île de Santa Catalina. Au bout de quinze heures, un épais brouillard a commencé à lui obscurcir la vue et à la désorienter, si bien qu’elle a déclaré forfait. À son grand regret, Chadwick a appris par la suite qu’elle ne se trouvait plus qu’à 1,5 km de sa destination.
Paroles de vie
J’aime m’asseoir sur le balcon arrière de ma maison à la tombée du jour et admirer les oiseaux gris, rouges et bleus qui voltigent dans le ciel. Puis ils cessent de battre des ailes, le temps de se poser sur la mangeoire que je viens d’installer. Il y a quelques années, en tentant de nourrir ces merveilles ailées, j’ai dû affronter les écureuils. Même si je déplaçais la mangeoire et que j’en huilais le poteau, je n’arrivais pas à protéger les graines d’oiseaux de ces rongeurs rusés. Puis un ami m’a parlé de la mangeoire à ressort qui se referme lorsque quelque chose de plus lourd qu’un oiseau vient se poser sur son rebord.
Glacés
Blottis sous les couvertures, nous étions prêts à affronter l’une des pires tempêtes de verglas à s’abattre sur notre région au climat généralement tempéré. Les routes avaient été fermées, les cours annulés et on avait dit aux citoyens de rester bien au chaud chez eux. N’ayant pas d’électricité, nous avons fait cuire nos pizzas rolls dans le foyer, avons regardé des films grâce à la pile de remplacement de notre ordinateur et avons dormi sous un tas de couvertures pour nous garder au chaud. Au milieu de la nuit, un craquement violent et intermittent m’a réveillée. Des couches superposées de glace et de neige avaient surchargé les branches des grands arbres derrière notre maison. Incapables d’en supporter le poids, elles tombaient sur le sol enneigé l’une après l’autre.
En tête à tête
La technologie est utile, mais elle peut aussi nuire à la communication. Tout comme l’apôtre Jean l’a dit à Gaïus, il est difficile de bien communiquer tout ce que nous ressentons lorsque nous ne sommes pas en présence de l’autre personne (3 JN 1.13,14). Si Jean rédigeait sa troisième épître aujourd’hui, il pourrait écrire : « Je ne veux pas te communiquer ma pensée par téléphone, par message texte ou par Twitter. J’espère te voir bientôt, et nous parlerons de vive voix. »
Le legs de Jésus
Lorsque le contremaître d’un chantier de voirie a trouvé la mort dans un accident, son amour pour sa famille, ses collègues et sa collectivité a créé un horrible sentiment de deuil. Son église de campagne n’étant pas assez grande pour accueillir tous ceux qui voulaient assister à ses obsèques, on a choisi de tenir la cérémonie dans un auditorium. Comme celui-ci était bondé d’amis et de proches du défunt, il allait de soi qu’à sa façon, unique, Tim avait touché la vie de nombreuses personnes. Sa bonté, son sens de l’humour et sa joie de vivre allaient manquer à beaucoup de gens.
Finie, la captivité !
Après avoir participé à mon atelier en milieu de travail, un homme d’âge moyen est venu me dire : « Je suis chrétien depuis presque toujours, mais je me déçois continuellement moi-même. Pourquoi est-ce que je semble incapable d’arrêter de faire ce que j’aimerais mieux ne pas faire pour faire plutôt ce que je sais devoir faire ? Dieu ne se lasse-t-il donc jamais de moi ? » Deux hommes se tenant à mes côtés me donnaient eux aussi l’impression de désirer ardemment entendre ma réponse.
Les sentiers difficiles
Mon grand-père et moi faisions de la randonnée dans un parc. Nous suivions une piste qui contournait un lac situé au creux d’une vallée. Comme plusieurs sentiers se détachaient de la piste principale, chaque fois que nous arrivions à une bifurcation de la route, mon grand‑père me laissait choisir où aller. J’optais toujours pour la piste la plus rocailleuse, la plus difficile et dont la pente était la plus raide. Mon grand-père a bien soupiré à quelques reprises, mais il a fini par prendre le chemin le plus difficile par amour pour moi.