Mon grand-père et moi faisions de la randonnée dans un parc. Nous suivions une piste qui contournait un lac situé au creux d’une vallée. Comme plusieurs sentiers se détachaient de la piste principale, chaque fois que nous arrivions à une bifurcation de la route, mon grand‑père me laissait choisir où aller. J’optais toujours pour la piste la plus rocailleuse, la plus difficile et dont la pente était la plus raide. Mon grand-père a bien soupiré à quelques reprises, mais il a fini par prendre le chemin le plus difficile par amour pour moi.

Paul et Silas choisissaient toujours la voie la plus difficile pour Jésus. Même après avoir été battus, jetés au cachot et enchaînés à Philippes (Ac 16.23,24), ils ont loué Dieu. « Vers le milieu de la nuit, Paul et Silas priaient et chantaient les louanges de Dieu » (v. 25). Ils glorifiaient Dieu dans une situation où il aurait été plus facile de se plaindre et de pleurer.

Paul et Silas ont de nouveau choisi la voie la plus difficile lorsqu’ils sont restés dans la prison alors qu’un tremblement de terre leur offrait l’occasion de s’échapper. Le tremblement de terre avait fait en sorte que « toutes les portes s’[ouvrent], et [que] les liens de tous les prisonniers [soient] rompus » (v. 26).

Lorsque le geôlier a compris ce qui était arrivé, il a cru que tous les prisonniers s’étaient évadés et s’est donc préparé à se suicider. Décidant de bénir celui qui l’avait enchaîné, Paul s’est écrié : « Ne te fais point de mal, nous sommes tous ici » (v. 28). Puis le geôlier soulagé a escorté Paul et Silas hors de la prison. Plus tard, lui et toute sa famille ont donné leur vie à Christ (v. 34).

Bien que les choses se soient bien terminées pour Paul et Silas à Philippes, le chemin qui honore Dieu est rarement agréable à parcourir. Il exige courage et autodiscipline puisque la fin peut être imprévisible. Peu importe ce qui se dresse devant nous, nous savons cependant que Jésus ne nous laissera jamais parcourir seuls le chemin difficile (2 Co 4.8,9).