Quand les bois s’éveillent
L’espoir de voir arriver le printemps aide les habitants du Michigan à traverser leurs hivers froids et neigeux. Or, cet espoir est récompensé au mois de mai. La transformation qui s’opère alors est remarquable. Les branches qui semblent sans vie le 1er mai saluent les passants à la fin du mois dans leurs parures verdoyantes. Même si ce changement est imperceptible au jour le jour, à la fin mai, les arbres de mon jardin sont passés du gris au vert.
Se reposer et attendre
Le soleil était à son zénith. Fatigué d’avoir tant marché, Jésus se reposait au puits de Jacob. Ses disciples s’étaient rendus dans la ville de Sychar pour y acheter du pain. Une femme sortie puiser de l’eau est tombée sur son Messie. Le récit de cette rencontre nous indique qu’elle s’est empressée de retourner dans la ville pour inviter d’autres personnes à venir entendre « un homme qui [lui avait] dit tout ce [qu’elle avait] fait » (JN 4.29).
Ambassadeur de l’amour
Dans mon travail d’aumônier, il m’arrive à l’occasion de me faire demander si je serais prêt à apporter une aide spirituelle supplémentaire. Or, bien que je sois heureux de passer du temps avec quiconque me demande de l’aide, je constate souvent que j’en apprends alors plus que j’en enseigne. Cela s’est avéré plus particulièrement lorsqu’un nouveau chrétien cruellement franc m’a dit avec résignation : « Je ne crois pas que ce soit une bonne idée que je lise la Bible. Plus j’en lis sur ce que Dieu attend de moi, plus je juge ceux qui ne font pas ce qu’elle dit. »
Avoir affaire aux sceptiques
La religion organisée n’est pas pour moi », m’a récemment répondu une amie. Je prie pour le salut de cette amie depuis plus de 15 ans, et chaque fois que nous nous voyons, je prie que Dieu m’utilise pour la conduire à Jésus. Cependant, elle semble encore si sceptique, et j’ai peur de dire quelque chose qui pourrait affecter notre relation.
Je me demande si elle croira un jour en Jésus.
Jésus pleura
J’étais plongée dans un livre lorsqu’une amie s’est penchée sur moi pour voir ce que je lisais. Presque immédiatement, elle s’est reculée pour me lancer un regard ahuri. « Quel titre lugubre ! » m’a‑t‑elle déclaré.
En transition
Au Ghana, il est fréquent que des gens affichent des faire‑part de décès sur les babillards et des murs de parpaing. Des gros titres comme Parti trop tôt, Célébration de vie et Quel choc ! (en version anglaise) annoncent le décès d’êtres chers et l’approche de leurs funérailles. Un certain faire‑part que j’ai lu, En transition, évoquait la vie au‑delà de la tombe.
Croire en lui
Marcus Mumford ne se qualifie pas de chrétien. Du moins, il a refusé de le faire lors d’une entrevue accordée au magazine Rolling Stone. Durant la conversation, l’auteur-compositeur et musicien primé a dit que le terme chrétien est associé à des symboles religieux qu’il n’aime pas. Il s’est comparé aux gens qui prétendent aimer Christ et disent qu’il est exceptionnel, mais qui ne sont pas chrétiens.
Quand l’eau a rougi
Pourquoi Jésus est-il venu sur la terre avant l’invention de la photo et de la vidéo ? Ne lui aurait-il pas été possible de joindre plus de gens si tout le monde avait pu le voir ? Après tout, une image vaut mille mots.
L’aiguillon de la mort
Vers la fin du film Forrest Gump, Forrest se tient seul devant la tombe de sa bien-aimée Jenny : « Tu es morte un samedi matin. Et je t’ai fait mettre là, sous notre arbre […] Maman disait toujours que mourir faisait partie de la vie. J’aurais tant aimé que non. » (Traduction libre)
Déclaration incroyable
Je trouve souvent devant ma porte des publicités annonçant des services comme l’aménagement paysager, le nettoyage de gouttières ou la lutte antiparasitaire. Un jour, un pamphlet d’une autre sorte s’est trouvé sur mon tapis d’entrée. On y lisait de nombreux versets qui semblaient tous justes. Le dépliant expliquait aussi qui était Jésus, mais en y regardant de plus près, j’ai remarqué qu’on ne le décrivait pas correctement. L’éditeur de la brochure niait que Jésus était réellement Dieu.