Je trouve souvent devant ma porte des publicités annonçant des services comme l’aménagement paysager, le nettoyage de gouttières ou la lutte antiparasitaire. Un jour, un pamphlet d’une autre sorte s’est trouvé sur mon tapis d’entrée. On y lisait de nombreux versets qui semblaient tous justes. Le dépliant expliquait aussi qui était Jésus, mais en y regardant de plus près, j’ai remarqué qu’on ne le décrivait pas correctement. L’éditeur de la brochure niait que Jésus était réellement Dieu.

Jésus a confirmé sa divinité en répondant à la question de l’un de ses disciples : « Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit » (JN 14.8). Jésus lui a répondu : « Celui qui m’a vu a vu le Père » (V. 9). Puis il s’est expliqué plus en détail : « [Je] suis dans le Père, et le Père est en moi » (V. 11). Il n’était pas dangereux de faire cette confession en présence de ses disciples, mais il en aurait été autrement dans un autre contexte.

Dans le Temple de Jérusalem, un groupe a encerclé Jésus et l’a questionné sur son identité. Il leur a déclaré : « Moi et le Père nous sommes un » (10.30). Or, ses paroles ont fait naître des pensées meurtrières chez les gens. « Alors les Juifs prirent de nouveau des pierres pour le lapider » (V. 31). Jésus a interrogé ses ennemis sur leurs motivations. Ils lui ont expliqué : « [Nous] te lapidons […] pour un blasphème, et parce que toi, qui es un homme, tu te fais Dieu » (V. 33).

Jésus a encouragé ceux qui voulaient l’attaquer à considérer les miracles qu’il avait accomplis. S’ils ne voulaient pas croire en ses paroles, ils pourraient croire en ses oeuvres. Il avait redonné la vue à un aveugle, guéri un paralytique, marché sur l’eau comme sur la terre ferme et miraculeusement multiplié un repas pour nourrir des milliers de personnes.

Bien que les détracteurs de Jésus aient refusé de croire en lui, et qu’ils aient même comploté sa mort, ils n’ont jamais démenti son incroyable déclaration selon laquelle il était Dieu. Christ était et est « l’image du Dieu invisible » (COL 1.15).