UN ACCÈS SÛR
Le Mont Saint-Michel est une île intertidale située à presque un kilomètre des côtes de la Normandie, en France. Pendant des siècles, l’abbaye et le monastère qui le coiffent ont attiré des pèlerins. Jusqu’à ce que l’on construise une route en remblai y menant, ce mont était célèbre pour son accès périlleux ayant causé la mort de certains pèlerins. À marée basse, il est entouré de bancs de sable ; à marée haute, il est entouré d’eau. On craignait donc d’accéder à cette île.
DE PROFONDS REGRETS
Tandis que je m’entretenais avec une excellente pianiste, elle m’a demandé si je jouais d’un instrument. Lorsque je lui ai répondu : « Je joue de la radio », elle a éclaté de rire en me demandant si j’avais déjà voulu jouer d’un instrument. D’un air embarrassé, je lui ai alors répondu : « J’ai suivi des cours de piano lorsque j’étais enfant, mais je les ai abandonnés. » Maintenant que je suis adulte, je regrette de ne pas les avoir poursuivis. La musique me plaît beaucoup et j’aimerais savoir en jouer aujourd’hui. Cette conversation m’a rappelé de nouveau que la vie se compose souvent des choix que nous faisons, dont certains nous occasionnent des regrets.
« SANS GRÂCE »
J’ai surnommé notre voiture « No Grace » (Sans Grâce). Les dimanches matin sont les pires. Je remplis la voiture du nécessaire pour l’Église, j’y monte, j’en ferme la portière et Jay commence à sortir du garage en marche arrière. Alors que je suis encore en train de m’installer, l’avertisseur de la ceinture de sécurité se déclenche. « Je t’en prie, lui dis-je, donne-moi juste une minute de plus. » De toute évidence, la réponse est « non », car il continue de crier jusqu’à ce que je boucle ma ceinture.
Vas-y
L’évangéliste d’origine australienne Nick Vujicic est venu au monde sans bras ni jambes. Toute sa vie, il a eu le profond désir que Dieu le guérisse. Nick a même prié pour que ses membres se développent. Lui et quelques amis chrétiens ont même façonné des bras et des jambes d’argile et ont prié pour qu’ils deviennent chair. Même si cela ne s’est pas produit, Nick prie toujours : « S’il te plaît, donne-moi des bras et des jambes. Mais si tu ne m’en donnes pas… j’ai confiance en toi. » Il dit que son engagement envers Jésus est de tout simplement « rechercher son plan ».
AUSSI BLANC QUE LA NEIGE
Je ramenais mon fils à la maison un jour après l’école lorsque la neige s’est mise à tomber. Les flocons cotonneux descendaient abondamment et rapidement. Nous avons ralenti jusqu’à nous arrêter à un stop, pris entre d’autres voitures. De l’intérieur de notre véhicule, nous avons regardé une transformation s’opérer. De grandes plaques de sol ont blanchi. La neige a adouci les contours bien définis des immeubles ; elle a couvert les voitures qui nous entouraient et s’est accumulée sur tous les arbres en vue.
PLUS QUE CE QUE L’ON MÉRITE
Il arrive parfois que, lorsque les gens me demandent comment je vais, je leur réponde : « Mieux que je le mérite. » Je me rappelle qu’une personne bien intentionnée m’a répliqué un jour : « Oh ! non, Joe, tu mérites beaucoup », ce à quoi j’ai répondu : « Pas vraiment. » Je pensais alors à ce que je mérite véritablement : le jugement de Dieu.
Baguette magique verte
Enfant, le romancier russe Léon Tolstoï croyait qu’une baguette magique pouvait anéantir tout le mal de la terre. Sa recherche de perfection morale peut être née de cette conviction puérile. Il ne l’a jamais atteinte, bien que ses écrits révèlent une compréhension profonde de la dépravation de l’homme et de la sainteté de Dieu.
Transformés par sa grâce
Au début du film Les Misérables de 1998, un détenu récemment libéré, Jean Valjean, entre dans un village en titubant. Gelé, affamé et sans le sou, Valjean a été logé et nourri par un évêque de la place. Pendant la nuit, toutefois, Valjean remercie son hôte en s’enfuyant avec son argenterie de grande valeur. Il a été attrapé le lendemain matin, mais l’évêque a usé de grâce envers lui en déclarant que l’argenterie était un « cadeau », ce qui lui a fait éviter la prison.
ENCLIN À S’ÉGARER
Un de mes cantiques classiques préférés est « Viens à moi, toi la Source de toute bénédiction », que Robert Robinson a écrit en 1757, à l’âge de 22 ans. Il y a dans ses paroles un vers qui capte toujours mon attention et m’oblige à m’examiner : « Puisse ta bonté, comme une chaîne, lier à toi mon cœur vagabond ! » Il m’arrive, moi aussi, de me sentir le cœur vagabond. Trop souvent, je me laisse distraire et éloigner, au lieu de concentrer mon cœur et mon esprit sur le Sauveur qui m’aime et s’est donné pour moi. Robert Robinson et moi ne sommes d’ailleurs pas les seuls dans ce cas.
La culpabilité et la grâce
L’une des étapes les plus importantes dont j’ai été témoin dans la vie de ma fille est la première fois où elle a appris à marcher à l’âge de neuf mois. Elle s’est levée, s’est tenue à une table basse et a fait son premier pas ! Étant alors capable de plier les genoux pour s’asseoir et, maitrisant la position debout, elle déambulait partout dans la maison. À douze mois, elle marchait seule.