L’une des étapes les plus importantes dont j’ai été témoin dans la vie de ma fille est la première fois où elle a appris à marcher à l’âge de neuf mois. Elle s’est levée, s’est tenue à une table basse et a fait son premier pas ! Étant alors capable de plier les genoux pour s’asseoir et, maitrisant la position debout, elle déambulait partout dans la maison. À douze mois, elle marchait seule.

En plus de 40 ans de vie, le mendiant d’Actes 3 n’a jamais goûté à la joie de se tenir debout (4. 22). Il était infirme de naissance. Un miracle vient tout changer. En un instant, il marche et saute, attirant ainsi l’attention de ceux qui se trouvent dans le Temple (3.6‑10). Pierre et Jean se retrouvent bientôt encerclés par des milliers d’adorateurs (v. 11 ; 4.4).

Saisissant l’occasion, Pierre prêche la bonne nouvelle (3.12‑16). Deux fois plutôt qu’une, il dit à la foule : « C’est par la foi en son nom que son nom a raffermi celui que vous voyez » (v. 16).

Pierre met en contraste leurs mauvaises actions avec le bien que Dieu leur avait fait. Ils ont crucifié Jésus (Ga 3.13), mais Dieu l’a honoré par la croix (v. 13). Ils ont condamné « le Saint et le Juste » et ont gracié un meurtrier (Ac 3.14). C’est le fondement du plan du salut de Dieu, la mort expiatrice et propitiatoire de Jésus (Mt 20.28 ; 1 Ti 2.5,6). Le Sauveur qui n’a jamais péché a pris la place du pécheur (Ro 8.3 ; 2 Co 5.21 ; 1 Jn 2.2 ; 3.5). Ils ont tué « le Prince de la vie », mais Dieu a ressuscité Jésus afin de leur offrir sa vie (Ac 3.15).

Pierre les déclare coupables, mais il leur présente la grâce de Dieu. Or, lorsque le péché a été confessé, « la grâce a surabondé » (Ro 5.20,21). Et lorsque nous nous repentons de nos péchés et que nous nous tournons vers Dieu, les péchés sont effacés (Ac 3.19). Sa grâce rend nulles nos fautes.