Au début du film Les Misérables de 1998, un détenu récemment libéré, Jean Valjean, entre dans un village en titubant. Gelé, affamé et sans le sou, Valjean a été logé et nourri par un évêque de la place. Pendant la nuit, toutefois, Valjean remercie son hôte en s’enfuyant avec son argenterie de grande valeur. Il a été attrapé le lendemain matin, mais l’évêque a usé de grâce envers lui en déclarant que l’argenterie était un « cadeau », ce qui lui a fait éviter la prison.

Alors qu’il s’apprête à renvoyer Valjean avec plus de pièces d’argenterie, il le regarde droit dans les yeux et dit : « Jean Valjean, mon frère, vous n’appartenez plus au mal, mais au bien. C’est votre âme que je vous achète ; je la retire aux pensées noires et à l’esprit de perdition, et je la donne à Dieu. » Le reste du film montre à quel point le geste incroyable de l’évêque a transformé le coeur dur du coupable, et ce, au point qu’il dédie lui aussi sa vie aux indigents.

La transformation radicale de Jean Valjean me rappelle celle de Paul. Avant de reconnaître qui est Jésus, Paul était lui aussi un homme cruel et égocentrique, endurci contre les vérités de Dieu (Ga 1.13,14). Toutefois, une rencontre inattendue avec la miséricorde et la bonté de Jésus a transformé sa vie. Il a abandonné sa mission, qui était de persécuter les chrétiens, ainsi que sa réputation (Ac 8.3), et il a passé le reste de sa vie à partager la bonne nouvelle de Jésus-Christ (Ga 1.23).

La vie de Paul est un exemple d’une vie naturellement transformée par la grâce de Dieu (Tit 3.4,5). Rien n’est plus puissant pour transformer des gens égocentriques que leur émerveillement grandissant de découvrir de quoi et pourquoi Dieu les a sauvés – pour le servir dans son royaume.