Le bon moment
Lors du discours prononcé à l’occasion de l’inauguration d’un nouvel organisme caritatif, mon ami – qui dirige ce ministère – a énoncé la mission et la vision de ce service. Il a également clairement présenté ses objectifs et ses plans.
Générosité démesurée
Au cours de ma dernière année de lycée, j’ai économisé mon argent afin de pouvoir offrir des cadeaux extravagants aux membres de ma famille. Lorsque la période de Noël est arrivée, j’ai dépensé tout mon pécule (1100 $) pour acheter des cadeaux à mes parents, à ma soeur et à mes grands-parents. Comme je devais bientôt fréquenter l’université, j’ai cru que je n’aurais peut-être plus jamais la chance d’être aussi généreux avec mon argent.
Dominé ou dominateur ?
Au début de l’année, un de mes amis m’a dit quelque chose qui a influencé le reste de mon année. Nicola reste convaincu que la « domination » est à l’origine de bons nombres de nos luttes internes – la maîtrise de soi étant la plus difficile à acquérir. Le fait de ne pas pouvoir régenter les gens ou les circonstances nous met en colère et nous fait perdre courage. Nous manquons de discipline et cessons de maîtriser nos pensées, nos paroles et nos actions, et nous nous engageons dans une spirale descendante qui nous blesse, ainsi que les autres.
La note de la grâce
Avec ses yeux bleus illuminés de joie, mon fils m’a montré un papier qu’il avait rapporté de l’école. C’était un test de mathématiques portant une étoile rouge et la note 100 %. En regardant sa feuille d’examen avec moi, il m’a dit qu’il avait encore trois questions auxquelles répondre lorsque son institutrice avait indiqué qu’il ne lui restait plus de temps. Perplexe, je lui ai demandé comment il avait pu alors recevoir une note parfaite. Il m’a répondu : « Mon institutrice m’a donné la note de la grâce. Elle m’a laissé finir le test même si je manquais de temps. »
Lois et grâce
Récemment, des pompiers ont choisi de ne pas aller secourir un homme qui se noyait dans la baie de San Francisco. Selon le chef des pompiers intérimaire qui supervisait l’équipe sur place, l’une des choses qui les a empêchés d’agir est un règlement qui interdit aux pompiers d’entrer dans l’eau. Les secouristes étaient mécontents puisqu’ils voulaient désespérément agir, mais les politiques les en empêchaient. Chercher à obéir avant tout aux règlements est une forme de légalisme, quelque chose qui est trop souvent présent dans nos Églises aujourd’hui.
Les rudiments
J’ai un ami alpiniste hautement qualifié qui a escaladé certains des plus hauts pics et des pistes glacées au monde, y compris la face nord des célèbres Eiger et Cervin. Croyez-vous qu’il enseigne à ses clients à mieux grimper en leur présentant de l’équipement spécialisé, en leur montrant comment, à l’aide de seulement deux doigts, faire l’ascension d’une paroi rocheuse escarpée, ou comment enfoncer des piolets dans de la glace épaisse de 60 mm ? C’est ce que nous pourrions penser, mais en fait, il passe les premiers jours à leur apprendre à marcher ! La plupart des gens croient qu’ils maîtrisent les rudiments de la marche, alors qu’en réalité ils ne peuvent même pas le faire correctement. Or, cela les empêchera d’atteindre leur plein potentiel quand ils pratiqueront l’escalade.
Justice et collations
On prétend que la justice est aveugle, mais des études récentes suggèrent que la justice aime aussi grignoter ! En 2010, une équipe de chercheurs a suivi pendant dix mois les prononcés de huit juges lors de 1100 audiences de libération conditionnelle. Près de 65 % des prisonniers se sont vu octroyer une libération conditionnelle lors des audiences tenues immédiatement après le petit déjeuner des juges. Durant les heures qui suivaient, les chances d’obtenir une libération conditionnelle chutaient. Cependant, les prisonniers avaient 65 % plus de chances d’être libérés si leur cause était entendue après la collation de la matinée ou le repas du midi des juges.
Seigneur, secours‑moi !
J’étais très heureuse pour mon amie lorsqu’elle m’a annoncé qu’elle était enceinte ! Ensemble, nous comptions les jours jusqu’à la naissance. Cependant, lorsque le bébé a été blessé au cerveau durant l’accouchement, j’en ai eu le coeur brisé et j’ignorais comment prier. Tout ce que je savais, c’était qui je devais prier : Dieu, notre Père céleste qui entend nos cris.
Qu’y a-t-il à aimer ?
Le mentor spirituel d’un jeune homme découragé lui a demandé ceci : « Qu’est-ce que tu aimes à ton sujet ? » Le jeune homme a baissé les yeux et a regardé ses pieds en silence. Après quelques minutes, il a mentionné certaines choses qu’il avait faites par le passé. Avec patience, le mentor lui a fait détourner le regard de son comportement, afin plutôt de le porter sur la personne qu’il était.
Privilégié
J’ai pris place dans la file d’attente à la banque et j’ai attendu mon tour pour parler au caissier. En quelques minutes, je me suis trouvé devant le caissier qui m’a demandé si j’étais un « client privilégié » de la banque. J’ai alors compris que je me tenais dans la mauvaise file. Je suis donc allé prendre place au bout de la longue file de clients réguliers. Je n’avais tout simplement pas le titre nécessaire pour avoir accès au service prioritaire.