Lors du discours prononcé à l’occasion de l’inauguration d’un nouvel organisme caritatif, mon ami – qui dirige ce ministère – a énoncé la mission et la vision de ce service. Il a également clairement présenté ses objectifs et ses plans.

De même, au début de son ministère public, notre Seigneur Jésus livre son « discours inaugural » dans une synagogue de sa ville natale. Il attire à dessein l’attention de tous sur la prophétie d’Ésaïe relative à l’Oint de l’Éternel (LU 4.16‑20).

Près de 700 ans plus tôt, le prophète Ésaïe avait parlé de la mission du Messie : « [L’Éternel] m’a oint pour porter de bonnes nouvelles aux malheureux […] pour guérir ceux qui ont le coeur brisé, pour proclamer aux captifs la liberté, et aux prisonniers la délivrance ; pour publier une année de grâce de l’Éternel » (ÉS 61.1,2). Ésaïe 61 célébrait la grâce dont Dieu avait fait preuve en libérant son peuple des Babyloniens et proclamait que Dieu s’était glorifié en restaurant et en bénissant les Juifs après leur retour d’exil.

Après avoir lu ce passage, Jésus annonce devant tous qu’il est le Messie tant attendu : « Aujourd’hui cette parole de l’Écriture, que vous venez d’entendre, est accomplie » (LU 4.21). Il révèle quelle est sa mission (V. 18,19). Il déclare que Dieu l’a envoyé pour nous sauver (MT 1.21), pour guérir ceux qui sont abattus à cause du péché (PS 34.19 ; 147.3), pour libérer ceux qui sont maintenus en captivité par Satan et réduits à l’esclavage par le péché (JN 8.32‑36 ; RO 6.6‑8) et pour nous restaurer et nous bénir (ÉP 1.3).

Noël est un rappel de la « grâce du Seigneur » (LU 4.19). L’apôtre Paul, quant à lui, nous rappelle de « ne pas recevoir la grâce de Dieu en vain […] Voici maintenant le temps favorable, voici maintenant le jour du salut » (2 CO 6.1,2).