La présence de Jésus
La petite voiture a tremblé lorsque Frank a appuyé à fond sur l’accélérateur tout en fixant du regard les phares qui fonçaient sur lui. On aurait pensé que, ses parents étant semblables à Christ et responsables d’un organisme de relation d’aide, Frank serait bien outillé pour se sortir des épreuves et des tentations de la vie.
Rythmes de grâce
Un ami et sa femme, âgés d’un peu plus de 90 ans et mariés depuis 66 ans, ont écrit l’histoire de leur famille pour leurs enfants et les générations à venir. Le dernier chapitre, « A Letter from Mom and Dad » (Une lettre de maman et papa), renferme d’importantes leçons de vie. L’une d’elles m’a amené à faire le bilan de ma propre vie : « Si vous trouvez que le christianisme est épuisant et draine votre énergie, c’est que vous pratiquez une religion plutôt que de jouir d’une relation avec Jésus‑Christ. Votre marche avec le Seigneur ne vous fatiguera pas ; elle vous revigorera, elle renouvellera vos forces et elle dynamisera votre vie » (MT 11.28,29).
Bagues et grâce
La vue de mes mains me rappelle que j’ai perdu mes alliances. Je les ai égarées un jour que je m’affairais à mille et un préparatifs de voyage, et j’ignore encore où je les ai mises.
Quelqu’un de confiance
Je n’ai personne en qui avoir confiance », m’a dit mon amie en pleurant. « Chaque fois que je fais confiance, on me blesse. » Son récit m’a mise en colère – un ancien petit ami, à qui elle avait cru pouvoir faire confiance, s’était mis à répandre des rumeurs à son sujet dès leur rupture. Pour elle dont l’enfance avait été douloureuse, cette trahison semblait lui confirmer une fois de plus que les gens n’étaient pas dignes de confiance.
Poursuivi par la grâce
Un ami de mon groupe de discussion biblique a ri lorsque j’ai dit que je tentais de fuir Dieu. J’ai souri, mais je ne plaisantais pas. Dieu insistait pour que je cesse d’exiger la justice et que je fasse preuve de grâce ; cela m’a rempli de ressentiment. J’avais envie de brandir le poing (comme l’aurait peut-être fait le prophète Jonas) et de crier : « Tu veux que j’aille où, et que je fasse quoi ?! »
Quelqu’un à toucher
Les passagers d’un métro du Canada ont été les témoins de l’émouvante conclusion d’une situation tendue. Ils ont regardé une septuagénaire tendre gentiment la main à un jeune homme dont la voix forte et les propos dérangeants faisaient peur aux autres passagers. Par sa gentillesse, cette dame a apaisé l’homme, qui s’est effondré au sol et a éclaté en sanglots. La dame a reconnu par la suite avoir eu peur, mais en précisant ceci : « Je suis maman et il avait besoin que quelqu’un le touche. » Bien que le bon sens lui aurait dicté de garder ses distances, elle a couru le risque d’aimer.
Mieux qu’une Piñata
Il ne saurait y avoir de fête mexicaine sans piñata – un contenant de carton ou d’argile renfermant des friandises. Les enfants le frappent d’un bâton dans l’espoir de le casser pour en savourer le contenu.
Un ton gracieux
Un jour j’ai eu un échange difficile avec l’un de mes fils. Il avait fait plusieurs mauvais choix qui exigeaient que je lui parle sérieusement. Cependant, mon fils est sensible et, comme il le fait souvent, il a assumé la responsabilité de son comportement. Même si j’étais fâché contre lui, je lui ai dit que je lui pardonnais. Plus tard, conscient que quelque chose tracassait toujours mon fils, je lui ai demandé ce qui n’allait pas. Il m’a répondu : « Eh bien, tu as dit que tu me pardonnais, mais tu ne l’as pas fait d’un ton aimable. » Mon fils a détecté que j’avais dit les bons mots, mais que ma façon de parler révélait le contraire. Je lui ai dit que je lui pardonnais, mais le ton de ma voix ne reflétait pas la grâce.
En toutes choses
Dans le quartier, nous critiquons les pannes d’électricité incessantes. Elles peuvent se produire jusqu’à trois fois par semaine et durer jusqu’à vingt‑quatre heures. L’impossibilité d’utiliser les appareils ménagers rend les choses pénibles.
L’arbre parlant
Un des plus vieux poèmes chrétiens de la littérature anglaise est « The Dream of the Rood » (Le Rêve de la Croix). Le mot rood provient du terme issu du vieil anglais rod ou pole, qui désigne la croix à laquelle Christ a été crucifié. Dans ce très vieux poème, l’histoire de la Crucifixion est racontée de nouveau, mais selon la perspective de la croix. En apprenant que l’on doit l’abattre pour servir d’instrument à la crucifixion du Fils de Dieu, l’arbre rejette cette idée monstrueuse. Christ le convainc toutefois de l’aider à apporter la rédemption à tous ceux qui croiraient.