JEU DU BLÂME
Lorsque son mari l’a quittée pour une autre, Jenny s’est promis de ne jamais rencontrer sa nouvelle femme. En prenant conscience que son amertume nuisait à la relation de ses enfants avec leur père, elle a toutefois demandé à Dieu de l’aider à faire les premiers pas vers la victoire sur l’amertume que lui inspirait une situation à laquelle elle ne pouvait rien changer.
Sacrifier le Fils
Dieu avait promis à Abraham qu’il ferait de lui une grande nation qui serait une source de bénédiction pour le monde entier (Ge 12.1-4). Il lui fallait donc un fils, mais il n’avait toujours pas d’héritier (15.1-15). Cela faisait si longtemps que Dieu lui avait fait cette promesse. Enfin, à l’âge de 99 ans (et Sara 90), le Seigneur lui est apparu de nouveau, lui promettant de nouveau un fils. Sara a ri (18.12). C’était effectivement drôle ; un vieux couple aurait-il un fils ? Quelle joie lorsque la promesse de l’Éternel s’est réalisée, lorsque Isaac est né (21.5) !
Tu es une merveille
J’avais tout juste 16 ans lors de ma visite à Rome. J’ai parcouru les anciennes catacombes ainsi que la basilique St-Pierre. Ce sont deux des merveilles créées par l’homme, qui provoquent l’admiration en rendant hommage à l’habileté de l’homme à tailler et creuser la pierre, à façonner des chefs-d’oeuvre à partir des matériaux bruts. À l’intérieur des tunnels comme sous le dôme de la cathédrale, j’étais ému. Je ne peux qu’imaginer ce qu’ont ressenti les artisans de ces endroits sacrés en achevant leurs travaux.
LE POUCE LEVÉ
Selon une fable africaine, quatre doigts et un pouce vivaient ensemble dans une main. C’étaient des amis inséparables. Un jour, ayant remarqué qu’une bague en or se trouvait juste à côté d’eux, ils se sont mis à comploter pour se l’approprier. Le pouce a déclaré qu’ils auraient tort de voler la bague, mais les quatre doigts l’ont traité de moraliste lâche et ont refusé d’être ses amis. Le pouce en fut bien heureux, car il ne voulait avoir aucune part dans leurs manigances. Voilà pourquoi, selon la légende, le pouce se tient encore à l’écart des autres doigts.
Si... alors
Notre maison étant à vendre, mon mari et moi consultons régulièrement les sites d’agences immobilières. Implantant une église à plus de 50 kilomètres d’ici, nous anticipons avec impatience le jour où nous pourrons vivre dans la communauté où nous exercerons notre ministère. Dans cette période d’attente, nous pourrions facilement tomber dans la tentation du « si… alors. » Si tu nous promets le succès, nous irons, si tu nous promets une belle maison, nous déménagerons. Toutefois, un engagement basé sur un « si… alors » n’a pas un fondement à toute épreuve.
Paix familiale
Un homme de 60 ans, au volant de son tracteur John Deere, a foncé sur son beau-frère de 63 ans qui était en train de moissonner du foin à califourchon sur son propre tracteur. La collision a causé l’endommagement d’un pneu et l’arrestation du conducteur dangereux. Un des agents de police a déclaré : « Nous avons répondu à quelques reprises à des appels ayant pour cause des différends familiaux. » Bien que nous ne connaissions pas avec précision les intentions de l’homme derrière son geste posé à l’endroit de son beau-frère, l’histoire démontre que les querelles familiales peuvent grimper à des niveaux ridicules si elles ne sont pas réglées.
DES PROMESSES ENCORE GARDÉES
Dans le Proche-Orient de l’Antiquité, le traité conclu entre un supérieur (un seigneur ou un roi) et un inférieur (un de ses sujets) portait le nom de traité suzerain. La cérémonie de sa ratification exigeait que l’on sacrifie des animaux et qu’on les coupe en deux. On plaçait alors au sol les moitiés d’animaux en rangées, pour former une allée. En marchant entre les moitiés, le suzerain déclarait publiquement qu’il garderait l’alliance et que, s’il négligeait de tenir parole, il deviendrait semblable aux animaux sacrifiés.
Des ouï-dire
En 1938, la radiodiffusion du roman de H.G. Wells The War of the Worlds (La guerre des mondes) a semé la panique parmi les milliers d’auditeurs. Ceux qui étaient à l’écoute ont réellement cru que des extraterrestres avaient atterri sur une ferme du New Jersey et se préparaient à attaquer les États-Unis. Ils ont confondu une oeuvre de fiction avec l’actualité réelle ! Durant des bulletins de nouvelles fictifs un prétendu journaliste donnait des comptes rendus d’événements terrifiants dont il affirmait avoir été « témoin ». Après quoi, des citoyens confus ont envahi les postes de police et des centaines d’autres ont dû être soignés pour causes de « choc et hystérie ».
Se perdre
James Hunter, professeur de sociologie dans une grande université, souligne le passage des fondements moraux partagés à des choix individuels changeants et vacillants. Il dit : « La plupart des Américains continuent de baser leur vie sur des principes moraux, ils veulent mener de bonnes vies, mais ils hésitent au sujet de la nature du bien. »
TOUTES SORTES D’AIDE
À la suite de la tuerie qui s’est produite dans une école primaire de Newtown, Connecticut, beaucoup de gens se sont sentis fortement appelés à apporter leur aide. Certaines personnes ont donné de leur sang pour les blessés, d’autres ont fourni aux ouvriers des repas et du café gratuits dans leurs restaurants. D’autres encore ont écrit des lettres de réconfort ou ont simplement donné des accolades. Certaines ont envoyé des dons en argent et des oursons en peluche pour les enfants ; d’autres ont offert du counselling. Les gens trouvaient des moyens de se mettre au service des affligés selon leur personnalité, leurs aptitudes et leurs ressources.