Un homme de 60 ans, au volant de son tracteur John Deere, a foncé sur son beau-frère de 63 ans qui était en train de moissonner du foin à califourchon sur son propre tracteur. La collision a causé l’endommagement d’un pneu et l’arrestation du conducteur dangereux. Un des agents de police a déclaré : « Nous avons répondu à quelques reprises à des appels ayant pour cause des différends familiaux. » Bien que nous ne connaissions pas avec précision les intentions de l’homme derrière son geste posé à l’endroit de son beau-frère, l’histoire démontre que les querelles familiales peuvent grimper à des niveaux ridicules si elles ne sont pas réglées.

Abram et son neveu Lot devaient régler un problème familial concernant les terres agricoles, puisque la contrée où ils vivaient « était insuffisante pour qu’ils demeurent ensemble » (Ge 13.6). Des échauffourées ont éclaté entre leurs bergers. « Abram dit à Lot : Qu’il n’y ait point, je te prie, de dispute entre moi et toi » (v. 8). Abram a bravement fait le premier pas vers la paix, soulignant la nécessité de l’harmonie puisqu’ils étaient « frères ».

Abram a humblement dit à Lot : « [Si] tu vas à gauche, j’irai à droite ; si tu vas à droite, j’irai à gauche » (v. 9). Cette offre démontre que les relations familiales avaient plus d’importance aux yeux d’Abram que ses propres intérêts. Imaginez ce qui aurait pu arriver s’il avait quitté Lot dans un nuage de poussière, criant au-dessus de son épaule : Tire-toi le jeune. Je suis ton aîné, c’est moi qui ai priorité sur les meilleures terres ! Au lieu de cela, Abram a tenu parole et a permis à Lot de s’installer dans la luxuriante vallée du Jourdain, alors que lui-même a dressé son campement dans le pays de Canaan (v. 11,12).

Les actions d’Abram démontrent comment l’humilité, la générosité et l’altruisme peuvent nous aider à nous comporter dans les circonstances difficiles avec nos proches parents. Jésus a dit :
« Heureux ceux qui procurent la paix, car ils seront appelés fils de Dieu ! » (Mt 5.9.)