Un pourboire généreux
En novembre 2014, un couple a commandé à un serveur nommé Carlos un plat qui ne se trouvait pas au menu. Ayant déjà travaillé dans le domaine de la restauration eux-mêmes, ces gens ont été impressionnés par ce serveur et la façon dont il a réussi à acquiescer à leur demande. L’homme a demandé à Carlos ce qu’il ferait s’il disposait de temps et d’argent. « J’ai deux emplois. Je n’ai pas vraiment de temps libre », a-t-il répondu. Il a toutefois laissé entendre que sa voiture avait besoin de réparations évaluées à 1500 $. Plus tard, Carlos a découvert un pourboire de 1500 $ sur la table. Il a dit du généreux couple : « Je les remercie sincèrement de ce qu’ils ont fait… cela n’aurait pu arriver à un meilleur moment. Je leur en serai éternellement reconnaissant. »
Une main ouverte
En 1891, à Los Angeles, on a enterré Biddy Mason dans une tombe sans nom. Cela n’était pas rare pour une femme née esclave, mais ce l’était pour quelqu’un d’aussi accompli que Biddy. Ayant gagné sa liberté en 1856, au terme d’une bataille juridique, elle a combiné ses compétences infirmières à de sages décisions d’affaires pour amasser une petite fortune. Voyant le sort des immigrants et des prisonniers, elle s’est intéressée à eux, investissant si souvent dans des oeuvres de bienfaisance que des gens se sont mis à faire la queue devant chez elle pour solliciter son aide. En 1872, sortie de l’esclavage depuis à peine seize ans, elle et son gendre ont financé la fondation de la First African Methodist Episcopal Church à Los Angeles.
Coupable des faits reprochés
Récemment, j’ai lu un article au sujet d’une adolescente qui avait été accusée de blasphème en vertu des strictes lois de son pays sur le blasphème. Si elle avait été reconnue coupable, elle aurait été emprisonnée à vie. Toutefois, on a découvert qu’un professeur de religion avait livré un faux témoignage dans le but de la piéger.
Donne-le
De nombreux organismes de bienfaisance qui aident les nécessiteux dépendent des dons de vêtements non désirés et des articles ménagers de ceux qui ont plus que le nécessaire. Il est certes bon de donner des choses inutilisées afin qu’elles puissent servir à d’autres. Mais on est souvent plus réticent à se séparer des choses de valeur que l’on utilise au quotidien.
La source
Au cours des deux dernières années, j’ai servi dans une Église qui se trouvait au coeur du milieu urbain d’une grande ville. C’était une oeuvre difficile qui nécessitait une profonde compassion et un coeur ouvert aux autres, des choses qui ne me viennent pas naturellement. Je me sens souvent terriblement sous-qualifié et je me demande comment faire pour être la personne gracieuse et compatissante que j’ai besoin d’être.
Assez pour partager
Il y a eu un temps où, chaque soir durant trois années consécutives, mon fils Wasswa et moi accueillions douze petits invités à notre table en Ouganda. Avant cette période, les enfants passaient souvent des journées entières sans nourriture. Ils ont commencé à venir à notre maison lorsqu’ils ont entendu dire que nous les nourririons. Plusieurs de ces garçons et filles, certains n’ayant que trois ans, marchaient environ huit kilomètres pour se rendre à notre maison. Je les ramenais donc chez eux chaque soir.
Récolte de générosité
En Afrique de l’Est, j’ai appris qu’il en faut peu pour être efficace. Par exemple, mes collègues et moi sommes capables de nourrir 20 enfants ougandais pour beaucoup moins d’argent que ce qu’il faut pour nourrir 20 enfants aux États-Unis.
AMOUR ENRACINÉ
Lorsque je songe à toutes les merveilles de la superbe création de Dieu, j’admire tout particulièrement les séquoias, ces arbres géants. Ces incroyables béhémoths de la forêt peuvent atteindre jusqu’à 90 m de hauteur et excéder les 6 m de diamètre. Ils peuvent vivre plus de 3 000 ans et même résister au feu. En fait, les incendies de forêt font éclater les cônes de séquoia, répandant ainsi les graines sur le sol forestier que les cendres fertilisent. Il se peut que le plus étonnant au sujet de ces arbres soit le fait qu’ils parviennent à grandir dans à peine un mètre de terre et à supporter des vents violents. Leur force réside dans le fait que leurs racines se mêlent à celles d’autres séquoias, si bien qu’ils se fortifient mutuellement et se partagent les ressources disponibles.
Généreux
L’année dernière, des donateurs anonymes de plusieurs villes des États-Unis ont surpris les clients d’un grand magasin par leur générosité. À Omaha, au Nebraska, un directeur de magasin a rapporté combien de clients, venant payer les articles qu’ils avaient fait mettre de côté, ont appris qu’un étranger avait déjà réglé la note pour eux. À Indianapolis, une assistante-gérante a raconté l’histoire d’un père, portant des habits sales et accompagné de trois jeunes enfants, qui s’est rendu au bureau des mises de côté pour faire un paiement, espérant arriver à tout rembourser avant Noël. Toutefois, sa commande avait été entièrement réglée. La même femme qui avait payé pour lui avait donné des billets de 50 $ à plusieurs personnes, en sortant du magasin.
Donner ou ne pas donner
Il y a des jours où je n’en ai qu’une, d’autres où ma boîte aux lettres en est remplie, sans oublier tous les appels téléphoniques. Aidez les enfants, nourrissez les itinérants, prenez soin de ceux qui souffrent. Bien que ces requêtes soient toutes dignes d’intérêt, il m’est impossible de répondre à chacune d’entre elles. Malgré toutes mes contributions, je me sens coupable chaque fois que je refuse de soutenir un organisme ou une personne. La tension que je ressens me rappelle la façon dont je dois vivre dans ce monde imparfait. Donner avec libéralité, comme Jésus.