Il y a des jours où je n’en ai qu’une, d’autres où ma boîte aux lettres en est remplie, sans oublier tous les appels téléphoniques. Aidez les enfants, nourrissez les itinérants, prenez soin de ceux qui souffrent. Bien que ces requêtes soient toutes dignes d’intérêt, il m’est impossible de répondre à chacune d’entre elles. Malgré toutes mes contributions, je me sens coupable chaque fois que je refuse de soutenir un organisme ou une personne. La tension que je ressens me rappelle la façon dont je dois vivre dans ce monde imparfait. Donner avec libéralité, comme Jésus.

J’ai la conviction que le vrai don n’est pas de donner le minimum. Il n’est pas évident de savoir si nous devrions donner selon les besoins ou selon les ressources disponibles. Paul a dit que les Églises de la Macédoine ont « donné volontairement selon leurs moyens, et même au-delà de leurs moyens » (2 Co 8.3). Parfois, Dieu nous demande de faire un pas de foi et de donner, même lorsque ça ne semble pas possible (1 R 17.12-14). De la même manière, l’Écriture enseigne qu’il est de notre devoir de satisfaire les besoins dans notre foyer avant toute chose (1 Ti 5.8,16).

Lorsque Jésus a enseigné à ses disciples de donner ce qu’ils ont reçu, il a révélé que c’est lorsque nous voyons Dieu comme étant le bienfaiteur que nous donnons volontairement et en toute libéralité (Mt 10.8-10).

Il y a tout de même deux principes pour orienter nos actions. Premièrement, nous sommes appelés à donner seulement ce que nous avons reçu, que ce soit tangible ou non. Dans le même ordre d’idée, Paul parle de « l’accomplissement selon [nos] moyens » (2 Co 8.11). Deuxièmement, le désir de donner découle du désir de voir s’accomplir l’oeuvre de Dieu pour l’avancement de son royaume, et non d’intentions charnelles.

Que donnerez-vous aujourd’hui ?