D'un enfant à un homme
Des études menées auprès d’enfants dont le père était absent démontrent qu’ils ont à relever des défis majeurs dans leur vie. Les statistiques sont alarmantes : les jeunes qui grandissent sans leur père risquent deux fois plus la prison que ceux qui ont grandi avec leurs deux parents. Quatre-vingt-cinq pour cent des enfants qui ont des troubles de comportement et 71 % de ceux qui quittent les bancs d’école proviennent de familles dont le père était absent. De plus, 90 % des jeunes sans abri et en fugue proviennent de familles sans père.
Rester affamé
Il est souvent plus ardu de rester au sommet que d’y monter. Cela est vrai dans le sport : un jeune boxeur s’entraîne intensément afin de grimper au classement, mais une fois qu’il a gagné un championnat, il devient paresseux et perd son titre aux mains d’un nouvel adversaire affamé de gloire. Cela est aussi vrai en affaires. Une étoile montante prolonge ses heures de travail afin de gravir les échelons de l’entreprise, mais elle perd son avance lorsqu’elle se met à profiter de la richesse et des privilèges liés à son succès.
TITRES DE POSTES
Lorsque la British Broadcasting Corporation a sollicité des exemples de titres de postes semblant importants, obscurs et même bizarres, une répondante a suggéré le sien : technicienne en céramique sous-marine. Elle était plongeuse dans un restaurant. Il arrive parfois que l’on utilise un certain titre pour faire croire à un poste important.
BEAUCOUP PLUS QUE LA SURVIE
En avril 1937, les troupes d’invasion de Mussolini ont forcé tous les missionnaires en service dans la région de Wallamo à fuir l’Éthiopie. Ils n’ont laissé derrière eux que quarante-huit convertis à Christ, qui n’avaient guère plus que l’Évangile selon Marc pour alimenter leur croissance. En outre, peu d’entre eux savaient même lire. Pourtant, lorsque les missionnaires sont retournés là-bas quatre ans plus tard, l’Église avait non seulement survécu, mais elle comptait désormais dix mille membres !
AVEC L’AIDE DE SON ESPRIT
Nous sommes nombreux à nous promettre de marquer le commencement d’une nouvelle année. Nous nous engageons à toutes sortes de choses, comme : je vais épargner davantage, faire plus d’exercice ou passer moins de temps sur Internet. Nous amorçons l’année avec de bonnes intentions, mais de vieilles habitudes ne tardent pas à venir nous tenter de reprendre nos anciennes voies. Nous manquons à notre engagement à l’occasion, puis plus souvent et ensuite continuellement. En fin de compte, c’est comme si notre résolution n’avait jamais existé.
SANS APPÉTIT
Dernièrement, je combattais un rhume qui m’a fait perdre l’appétit. Je pouvais passer toute la journée sans avaler grand-chose. L’eau me suffisait. Je savais toutefois ne pas pouvoir survivre bien longtemps à ce régime. Je devais retrouver l’appétit, car mon corps avait besoin d’être nourri.
LETTRE À UN ENFANT
Jusqu’à la toute fin de sa vie, C. S. Lewis a démontré un intérêt pour l’encadrement spirituel de jeunes croyants. Même s’il était alors en mauvaise santé, il a pris le temps de répondre à la lettre d’un enfant du nom de Philip. En complimentant le garçon pour sa belle expression écrite, Lewis lui a dit qu’il était ravi de constater que Philip avait compris que le lion Aslan dans Le Monde de Narnia représentait Jésus-Christ. Le lendemain, Lewis est mort chez lui dans les Kilns, à Oxford, en Angleterre, une semaine avant son soixante-cinquième anniversaire de naissance.
LE DÉFI DU CONFINEMENT
À 86 ans, Ken Deal a conclu un ministère de bénévolat en milieu carcéral de plus de trois décennies par un dernier sermon dominical. Le message qu’il a alors adressé aux détenus portait sur la nécessité de servir le Seigneur durant leur incarcération. Plusieurs des exemples dont il s’est servi venaient des prisonniers, dont certains purgeaient des peines à perpétuité. Dans un lieu que tout le monde souhaite quitter, il les a encouragés à grandir et à annoncer la bonne nouvelle de Jésus-Christ.
DÉSIRER GRANDIR
Dans le documentaire de 2010 intitulé Babies (Bébés), on a suivi quatre poupons nés dans des situations très différentes en Namibie, en Mongolie, à Tokyo et à San Francisco. Ce film est dépourvu de toute narration et de tout dialogue d’adulte. On n’y entend que les sons que font les poupons en commençant à découvrir le monde dans lequel ils sont nés. Ils gazouillent et rient lorsqu’ils sont heureux ; ils pleurent lorsqu’ils ont mal ou faim. Et ils aiment tous le lait ! La fascination de ce film réside dans l’observation de ces petits en train de grandir.
S’ENRACINER
Un petit coin de mon jardin semblait ne pas bien se porter. L’herbe paraissait toujours plus rare à cet endroit, peu importe combien je l’arrosais.