Il est souvent plus ardu de rester au sommet que d’y monter. Cela est vrai dans le sport : un jeune boxeur s’entraîne intensément afin de grimper au classement, mais une fois qu’il a gagné un championnat, il devient paresseux et perd son titre aux mains d’un nouvel adversaire affamé de gloire. Cela est aussi vrai en affaires. Une étoile montante prolonge ses heures de travail afin de gravir les échelons de l’entreprise, mais elle perd son avance lorsqu’elle se met à profiter de la richesse et des privilèges liés à son succès.

Il en est de même de notre marche avec Dieu. Avez-vous déjà été spirituellement desséché ? Votre coeur soupire après Dieu dans ce qui vous semble être un désert aride. Vous combattez le malaise jusqu’à ce vous parveniez à le surmonter. Dieu illumine miséricordieusement sa Parole, et les versets que vous y lisez vous vont droit au coeur. Vous proclamez ses louanges et vous exprimez librement votre amour et votre adoration. Vous croyez avoir un avant-goût du ciel.

Si cela vous est déjà arrivé, vous savez que les jours qui suivent un temps fort spirituel sont très dangereux. Premièrement, il est possible de vouloir rechercher des émotions plus intenses d’une fois à l’autre. Mais les émotions sont inconstantes, et il est impossible de créer un sommet spirituel, et encore moins d’y rester.

Deuxièmement, nous pourrions être satisfaits de notre vie spirituelle et être trop sûrs de nous au point de cliquer sans réfléchir sur des sites web, de regarder n’importe quel film, et de prendre part à des ragots auxquels nous ne participerions pas habituellement. Nous nous sentons si proches de Jésus que nous présumons que ces actions ne sont pas mauvaises, tout simplement parce que nous les faisons. Alors nous tombons, parfois de très haut, et le cycle recommence.

Comment pouvez-vous conserver votre faim lorsque vous êtes spirituellement rassasié ? Rappelez-vous d’où provient votre nourriture. Dieu a dit à Israël : « Moi, je t’ai connu au désert, […] Je t’ai conduit au pâturage, et tu as pu manger à ta faim » (v. 5,6 ; Parole de Vie) Lorsque nous sommes remplis de gratitude, il n’y a plus de place pour l’orgueil (v. 6).