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Se laisser aimer

La Grant Study a fait le suivi de plus de 250 diplômés de Harvard pendant 70 ans afin de découvrir ce qui rend les gens heureux. L’étude a révélé que les émotions positives nous rendent plus vulnérables que les négatives – en partie parce qu’elles nous exposent au rejet et à la douleur. Un homme avait reçu une boîte contenant 100 lettres de messages affectueux écrits par ses patients lorsqu’il a pris sa retraite en tant que médecin praticien. Huit ans plus tard, il a montré avec fierté sa boîte à un chercheur et s’est mis à pleurer en lui disant : « Je ne sais pas ce que tu en penseras, mais je ne les ai jamais lues. »

Mourir pour autrui

J’aime les oiseaux, ce qui explique que j’ai apporté six oiseaux en cage chez Alice, notre fille, qui s’est mise à en prendre soin chaque jour. Puis un des oiseaux est tombé malade et est mort. Nous nous sommes alors demandé si les oiseaux se porteraient mieux s’ils n’étaient pas en cage. Nous avons donc libéré les cinq qui avaient survécu et les avons regardés s’éloigner à tire-d’aile tout joyeux.

Des paroles qui ont du poids

À mes débuts dans l’équipe de la rédaction du Notre Pain Quotidien, je choisissais le verset de la couverture des méditations de chaque mois. Après quelque temps, je me suis mis à me demander si cela était utile. Peu après, une lectrice m’a écrit qu’elle avait prié pour son fils pendant plus de vingt ans, sans qu’il s’intéresse à Jésus. Puis un jour, il était passé lui rendre visite chez elle et avait lu le verset apparaissant sur la couverture du NPQ posé sur la table. Or, l’Esprit s’était servi de ce verset pour le convaincre, si bien qu’il a donné sa vie à Jésus à l’instant même.

Ce qui compte le plus

En vieillissant, Jean, le disciple que Jésus aimait, en est venu à centrer de plus en plus ses enseignements sur l’amour divin dans ses trois épîtres. Dans son livre intitulé Knowing the Truth of God’s Love (Connaître la véracité de l’amour divin), Peter Kreeft cite une vieille légende selon laquelle un des jeunes disciples de Jean serait venu un jour se plaindre ainsi à lui : « Pourquoi ne parles‑tu de rien d’autre ? » Ce à quoi Jean aurait répondu : « Parce qu’il n’y a rien d’autre. »

Défaite ou victoire

Chaque année, le 18 juin, on se commémore la grande bataille de Waterloo dans le pays connu aujourd’hui sous le nom de Belgique. Ce jour‑là de 1815, une armée multinationale dirigée par le duc de Wellington, a vaincu l’armée bonapartiste. Depuis lors, l’expression anglaise « to meet your Waterloo » (affronter son Waterloo) en est venue à signifier « se faire vaincre par quelqu’un de trop fort pour soi ou par un problème que l’on est incapable de surmonter soi‑même ».

Aimez-vous Dieu ?

Aimez-vous Dieu ? Pensez-y. Comment une simple personne peut‑elle s’approcher de Dieu, et dire qu’elle vit une relation d’amour avec un Être si glorieux ? J’en suis médusée. Un ancien hymne méthodiste décrit Dieu ainsi : « Immortel, invisible, Dieu seul sage, vivant dans lumière inaccessible et caché à nos yeux ». L’« altérité » de Dieu explique peut‑être pourquoi nous nous sentons mal placés pour affirmer que nous l’aimons.

L’amour agit

Nous avons appris la nouvelle la veille de Noël. Ma femme a raccroché le téléphone, est entrée dans notre chambre et a fondu en larmes. À ce moment-là, nous vivions en Australie et étions en visite chez des membres de notre famille à Brisbane. Mais après l’appel, nous avons décidé de prendre du temps seuls. Nous avons donc fait nos bagages et avons emprunté le chemin du retour vers Sydney qui a duré douze heures. Cet appel téléphonique a été le point d’exclamation marquant notre année 2010 remplie de rêves brisés.

Certitude

En route vers un rendez-vous important, je me suis demandé si j’avais pris le bon train. Je n’avais jamais fait ce trajet auparavant et j’avais négligé de m’enquérir de l’itinéraire à suivre. Vaincu par l’incertitude et le doute, je suis descendu à la station suivante – où j’ai appris que j’avais bien emprunté le bon train !

Ses enfants

Deux frères chinois vivent avec nous le temps de leurs études aux États-Unis. Puisque nous avons déjà trois fils, ma femme et moi appelons Dongyao et Dongpeng nos « fils chinois ». Ils ont des parents aimants en Chine, mais nous nous efforçons de les aimer aussi. Nous avons maintenant cinq enfants !

La tyrannie de la perfection

Le Dr Brian Goldman s’est efforcé jusqu’à l’obsession de traiter ses patients à la perfection. Dans le cadre d’une émission diffusée à l’échelle nationale, il a pourtant reconnu avoir commis des erreurs. Il a révélé le cas d’une femme qu’il avait admise aux urgences avant de décider de la renvoyer. Plus tard ce jour-là, une infirmière lui a demandé s’il se souvenait d’elle. Réadmise à l’hôpital, elle est décédée. Ce cas l’a anéanti. Il s’est efforcé d’être encore plus rigoureux, mais a fini par se rendre à l’évidence : la perfection est impossible.