La Grant Study a fait le suivi de plus de 250 diplômés de Harvard pendant 70 ans afin de découvrir ce qui rend les gens heureux. L’étude a révélé que les émotions positives nous rendent plus vulnérables que les négatives – en partie parce qu’elles nous exposent au rejet et à la douleur. Un homme avait reçu une boîte contenant 100 lettres de messages affectueux écrits par ses patients lorsqu’il a pris sa retraite en tant que médecin praticien. Huit ans plus tard, il a montré avec fierté sa boîte à un chercheur et s’est mis à pleurer en lui disant : « Je ne sais pas ce que tu en penseras, mais je ne les ai jamais lues. »

« Être aimé » est difficile pour de nombreuses personnes. Nous avons besoin de courage pour nous ouvrir à l’amour des autres. Puisque nous sommes tous – eux et nous – pécheurs, les malentendus et le rejet sont toujours possibles. Il est facile de se retirer dans sa forteresse et de lever le pont-levis. Là, nous serons en sécurité, hors d’atteinte des déchirements de coeur, mais aussi du plaisir de l’amour – le fait de se sentir pleinement connu et tout de même accepté.

Et si le véritable amour se trouvait à l’endroit même où nous méritons le plus d’être rejetés ? Jean l’explique ainsi : « L’amour de Dieu a été manifesté envers nous en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui. Et cet amour consiste […] en ce qu’il nous a aimés et a envoyé son Fils comme victime expiatoire pour nos péchés » (1 JN 4.9,10). L’amour de Dieu chasse notre peur comme la lumière dissipe la noirceur, car « [dans] l’amour, il n’y a pas de place pour la crainte, car l’amour véritable chasse toute crainte » (V. 18, Semeur).

Celui qui vous connaît le mieux vous aime le plus. Vous pouvez faire confiance au Dieu qui a été cloué sur la croix pour vous. Quand vous vous sentez en sécurité dans la force de son amour, vous pouvez vous ouvrir aux autres. « [Nous] l’aimons, parce qu’il nous a aimés le premier » (V. 19).