Prêt à demander
Kung Yu, un aristocrate chinois qui a vécu plusieurs centaines d’années avant la naissance de Jésus, était reconnu pour son intelligence et sa diligence dans ses études. Pourtant, il était humble et n’avait pas peur de poser des questions aux personnes qui n’étaient pas aussi bien éduquées que lui. Après sa mort, le duc de Wei lui a décerné le titre honorifique de Wen (qui signifie « raffiné » et « littéraire » en chinois). Il est donc devenu Kung Wen Yu.
Pour qui je travaille ?
Henry travaillait soixante‑dix heures par semaine. Son travail lui plaisait énormément et il gagnait suffisamment pour procurer de bonnes choses à sa famille. Il a toujours envisagé de ralentir, mais sans jamais le faire. Un soir, il est rentré à la maison avec une grande nouvelle : il était promu au poste le plus élevé de l’entreprise. La maison était toutefois déserte. Au fil des ans, ses enfants avaient grandi et avaient quitté le nid, sa femme s’était bâti une carrière bien à elle, si bien que la maison était maintenant vide. Il ne s’y trouvait personne à qui communiquer la bonne nouvelle.
Rien ne dure éternellement
Un ami m’a écrit : « Je réfléchis aux quatre derniers trimestres de ma vie étudiante, et je me rends compte que tant de choses ont changé… C’est effrayant, très effrayant. Rien ne dure éternellement… le changement s’est fait sans avertissements, ou peut-être que je n’en étais tout simplement pas conscient. »
Notre boussole morale
Qu’est-ce qu’une minute ? C’est simplement une mesure de temps. Il y en a 60 dans une heure et 1 440 dans une journée. Mais, durant ces 60 clics de la trotteuse, un raz de marée de pensées accompagnées de leurs réactions émotionnelles peut nous submerger. Aujourd’hui, durant une minute en particulier, un sentiment de terreur m’a envahie. Pourquoi ? Parce que j’ai eu terriblement peur d’avoir fait quelque chose de mal.
Une répétition positive
Un certain journaliste avait pour habitude bizarre de ne jamais employer de stylos à encre bleue. Lorsqu’un collègue lui a demandé s’il avait besoin de quelque chose au magasin, il lui a répondu par l’affirmative, en précisant ceci : « Mais pas de stylos à encre bleue. Je ne veux pas de stylos à encre bleue. Je n’aime pas le bleu. Le bleu est trop prononcé. Alors si tu veux bien m’acheter douze stylos-billes à encre de n’importe quelle couleur, sauf le bleu ! » Le lendemain, son collègue lui a remis les stylos achetés, qui étaient tous à encre bleue. Quand le journaliste lui a demandé de s’expliquer, il lui a dit : « Tu n’arrêtais pas de dire "bleu", "bleu". Alors c’est le mot que j’ai le mieux retenu ! » Le langage répétitif de ce journaliste a produit un effet, mais pas celui escompté.
La recette de grand-mère
Les Hakkas (le groupe ethnique auquel j’appartiens) ont un plat traditionnel chinois que nous appelons « boulier » en raison de sa ressemblance à des boules. C’est vraiment un plat à découvrir !
Si seulement j’avais…
Je me rappelle que, même lorsque j’étais enfant, je convoitais les choses des autres. Un jour, je jouais chez mon cousin lorsqu’un de ses jouets a capté mon attention. J’ai supplié mes parents de me le laisser rapporter chez moi.Ils m’ont refusé ce plaisir, et je me suis mise à pleurer et à faire toute une scène.
La voix de la foi
La nouvelle l’a assommée. Les larmes lui sont montées aux yeux si vite qu’elle n’a pu les réprimer. Elle avait la tête qui bourdonnait de questions et la peur menaçait de la terrasser. La vie s’était montrée si clémente, avant d’être interrompue et altérée à tout jamais sans prévenir.
Je crois
En tant que Chinoise élevée dans un milieu polythéiste, je croyais que le christianisme était une religion occidentale, la religion de « l’homme blanc ». Je croyais que nous les Asiatiques avions nos propres dieux. Plus tard, en tant que jeune croyante en Jésus, je me suis parfois demandé si je n’avais pas renié mes racines en croyant en un dieu étranger.
Mais Dieu…
Un homme désespéré fait cette confession à un enseignant de la Bible : « Ma vie va très mal. » « À quel point ? » demande l’enseignant. Se prenant la tête entre les mains, l’homme gémit : « Je vais vous dire à quel point elle va mal. Il ne me reste plus rien, sauf Dieu. »