Qu’est-ce qu’une minute ? C’est simplement une mesure de temps. Il y en a 60 dans une heure et 1 440 dans une journée. Mais, durant ces 60 clics de la trotteuse, un raz de marée de pensées accompagnées de leurs réactions émotionnelles peut nous submerger. Aujourd’hui, durant une minute en particulier, un sentiment de terreur m’a envahie. Pourquoi ? Parce que j’ai eu terriblement peur d’avoir fait quelque chose de mal.

Avez-vous déjà ressenti la même chose ? Ce phénomène s’explique par la conscience. L’enseignant de la Bible John MacArthur a fait ce commentaire : « Selon la sagesse de notre époque, les sentiments de culpabilité sont presque toujours erronés ou nuisibles ; par conséquent, nous devrions les ignorer. Mais est-ce un bon conseil ? »

Romains 2.15 nous fait voir que Dieu a gravé dans la conscience de chaque personne une impression de son caractère moral et de sa loi. Ce sentiment nous stimule à faire ce que nous croyons être bien et nous empêche de faire ce que nous croyons être mal. Une bonne conscience est un allié puissant qui nous aide à plaire à Dieu.

Toutefois, notre conscience n’est pas infaillible. Les idéaux culturels et les expériences de notre enfance peuvent influencer le calibrage de notre boussole morale. Ainsi, même si nous tenons à suivre certaines normes, il est possible qu’elles ne soient pas bibliques et qu’elles nous condamnent inutilement.

Devrions-nous donc cesser d’écouter notre conscience et endurcir notre coeur ? MacArthur nous offre cette pensée : « [Notre] conscience réagit aux convictions de [notre] esprit, et peut donc être stimulée et affinée conformément à la Parole de Dieu. »

En nous nourrissant régulièrement de l’Écriture et en la mettant en pratique, nous cultiverons une bonne conscience et la garderons pure (PS 119.105 ; HÉ 5.14). Martin Luther a dit : « Ma conscience est prisonnière de la Parole de Dieu. » Voilà un bon conseil à appliquer chaque minute de chaque jour.