Je me rappelle que, même lorsque j’étais enfant, je convoitais les choses des autres. Un jour, je jouais chez mon cousin lorsqu’un de ses jouets a capté mon attention. J’ai supplié mes parents de me le laisser rapporter chez moi. Ils m’ont refusé ce plaisir, et je me suis mise à pleurer et à faire toute une scène.

Mon comportement s’apparentait à celui d’Achab – un roi cupide. Achab avait un voisin qui possédait une vigne. Or, le roi considérait qu’on ferait un meilleur usage de cette vigne en la transformant en jardin potager – son jardin. Il a donc fait une offre à Naboth, son voisin : « Je te donnerai à la place une vigne meilleure ; ou, si cela te convient, je te paierai la valeur en argent » (1 R 21.2).

Cependant, Naboth craignait Dieu, et il savait que l’Éternel avait dit : « Les terres ne se vendront point à perpétuité ; car le pays est à moi, car vous êtes chez moi comme étrangers et comme habitants » (LÉ 25.23). Naboth refusa donc l’offre d’Achab.

Maussade, Achab « se coucha sur son lit, détourna le visage, et ne mangea rien » (2 R 21.4). En peu de temps, sa femme Jézabel se mit à comploter la mort de Naboth afin que son mari puisse s’emparer du potager. Après l’assassinat de Naboth, Achab se rendit immédiatement à la vigne afin de la réclamer pour lui-même.

« Si seulement j’avais… », est un mode de pensée dangereux. Dès que nous commençons à croire que « cet article ou cet objectif est nécessaire à ma joie de vivre », nous franchissons la ligne de la convoitise. Le cupide doute de la sagesse de Dieu, de sa bonté, de sa justice, de son calendrier et ultimement de son amour. Pour lutter contre la cupidité, nous devons rechercher le contentement.

George Herbert a écrit une merveilleuse prière qui reflète le contentement : Seigneur Jésus, tu m’as déjà tant donné… Donne-moi une seule chose de plus – un coeur reconnaissant. Amen.