Alors que les tempêtes de poussière du Dust Bowl ravageaient les États-Unis durant la Grande dépression, John Millburn Davis, un résident de Hiawatha (Kansas), a décidé de se faire un nom. Devenu millionnaire par ses propres moyens et sans enfant, Davis aurait pu investir dans les œuvres de bienfaisance ou le développement économique. Au lieu de cela, il a dépensé une petite fortune en statues grandeur nature de lui-même et de sa défunte femme.

« Ils me détestent au Kansas », a déclaré Davis au journaliste Ernie Pyle. Les habitants voulaient qu’il finance la construction d’équipements publics comme un hôpital, une piscine ou un parc. Il s’est toutefois contenté de répondre : « C’est mon argent, et je le dépense comme je le veux. » Le roi Salomon, l’homme le plus riche de son temps, a écrit : « Celui qui aime l’argent n’en sera jamais rassasié » (V. 9). Salomon était très conscient des tendances corruptrices de la richesse. Les comprenant aussi, l’apôtre Paul a choisi d’investir dans son obéissance à Jésus. En attendant son exécution à Rome, il a écrit de manière triomphale : « Je suis déjà comme sacrifié […] j’ai terminé la course, j’ai gardé la foi » (2 TI 4.6,7).

Ce n’est pas ce que l’on grave dans la pierre ni ce que l’on amasse qui perdure. C’est ce que l’on donne par amour pour Dieu et les autres.