Un rappel de la beauté de la vie pousse devant ma porte d’entrée. Le printemps dernier, ma femme a planté une vigne de fleurs de lune, qui tiennent leur nom de leurs grandes fleurs rondes qui ressemblent à la pleine lune. Chaque fleur s’ouvre une seule nuit, puis se flétrit au soleil le lendemain matin, sans jamais fleurir de nouveau. Cette plante s’avère toutefois prolifique, et chaque soir, elle présente une nouvelle floraison. Nous nous plaisons à la regarder au fil de nos allées et venues quotidiennes, en nous demandant quel nouveau spectacle elle nous réservera à notre retour.

Ces fleurs fragiles nous rappellent une vérité biblique primordiale. Se remémorant les paroles du prophète Ésaïe, l’apôtre Pierre a écrit : « aimez-vous ardemment […] puisque vous avez été régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole vivante et permanente de Dieu. Car toute chair est comme l’herbe, et toute sa gloire comme la fleur de l’herbe. L’herbe sèche, et la fleur tombe ; mais la parole du Seigneur demeure éternellement » (1 PI 1.22-25).

Comme les fleurs d’un jardin, notre vie ici-bas est brève en comparaison de l’éternité. Dieu lui a toutefois donné la beauté. Par la bonne nouvelle de Jésus, nous amorçons un nouveau début avec Dieu et nous croyons en sa promesse selon laquelle nous vivrons indéfiniment en sa présence empreinte d’amour. Lorsque le soleil et la lune ne seront plus qu’un souvenir, nous continuerons à louer Dieu.