Mon pasteur s’est assis dans mon bureau de l’église et m’a parlé d’une croyante qu’il avait rencontrée à une autre église il y a plusieurs années. La femme, reconnue pour ses critiques, sentait qu’il faisait tout de travers, et elle en parlait aux autres. Ses prédications ne correspondaient pas à ce qu’elle aimait. Au mieux, elle disait qu’elles étaient « médiocres ». Elle lui a même demandé pourquoi il n’enseignait pas comme les télévangélistes. Lorsqu’il l’a rencontré pour lui parler de ses critiques, elle n’a pas cédé. Malgré tout le venin qu’elle lui a lancé, mon pasteur a affirmé : « Cette femme a fait beaucoup de merveilleuses choses pour l’Église. Nous avons tous nos points forts et nos points faibles, Marlena. Rappelle-toi simplement de cela. »

J’ai pris ses paroles à coeur, car je sais que moi aussi je suis un mélange de points forts et de points faibles. Quoique je ne passe pas mon temps à critiquer les autres publiquement, il m’arrive parfois de grommeler intérieurement contre les gens (voir PH 2.14). Galates 5.17 dit : « [La] chair a des désirs contraires à ceux de l’Esprit, et l’Esprit en a de contraires à ceux de la chair. »

Je suis appelée à aimer mon prochain comme moi-même (V. 14), mais j’ai tendance à l’aimer seulement lorsque c’est facile et que ça me convient. Le véritable test de mon amour s’effectue lorsque c’est difficile et que cela ne me convient pas.

Ce qui me rappelle que lorsque je suis tentée de faire remarquer aux autres leurs péchés (souvent à des membres de notre famille) pour ôter la paille de leur oeil
(MT 7.3‑5), je dois me rappeler que j’ai aussi mes points forts et mes points faibles. J’ai aussi mes combats, même si ce n’est pas pour les mêmes péchés. Comprendre que je suis davantage une pécheresse qu’une sainte me rend humble.

Loué soit Dieu, car il m’aide à combattre mon comportement humain et défaillant
(GA 5.22) et à porter du fruit qui l’honore !