Aimer à la perfection
D’une voix tremblante, elle a expliqué les problèmes qu’elle vivait avec sa fille. S’inquiétant des amis douteux de son adolescente, cette mère soucieuse a confisqué le téléphone cellulaire de sa fille et l’a surveillée dans toutes ses sorties. Or, leur relation n’a semblé qu’empirer.
Prématuré
Né à 34 semaines, c’était un miracle de trois livres. Des tubes et des fils sortant de son minuscule corps servaient à suivre ses progrès constants. Sa vision était limitée par un masque de gaze douce qui protégeait ses yeux de la photothérapie. Il se fâchait souvent à cause de l’équipement qui restreignait ses mouvements. Toutefois, lorsque son père a inséré son bras dans la petite ouverture de l’incubateur pour prendre doucement la petite tête de son fils dans sa grande main, le puissant guerrier sous forme de bébé s’est calmé et s’est assoupi.
Le don de l’accueil
Nous gardons un merveilleux souvenir de notre repas d’accueil de familles originaires de cinq nations différentes. Étonnamment, au lieu de discuter en groupes de deux, nous avons tous participé à une même discussion au sujet de la vie à Londres d’après l’opinion qu’en avaient ces immigrants. En fin de soirée, mon mari et moi nous sommes passé la réflexion que nous avions reçu plus que nous avions donné, y compris les sentiments réconfortants que nous a valus la création de nouvelles amitiés et la découverte de nouvelles cultures.
Tout ce que j’ai fait
J’étais assise dans l’église, la tête baissée et les yeux fermés. Je n’ai pas comblé les attentes de Dieu, ai-je pensé. Il doit être très déçu de moi. Puis mon pasteur a dit : « Regardez Jésus dans les yeux. Remarquez comment il vous regarde, comment il vous voit. » Je l’ai fait, et à cet instant, je me suis trouvée à la place de la Samaritaine…
D’amour et de vieux souliers
Il nous arrive parfois, à ma femme et à moi, de finir les phrases l’un de l’autre. En plus de trente années de mariage, nous avons appris à toujours mieux connaître ce que l’autre pense ou dira. Il n’est pas même nécessaire à chacun de finir ses phrases ; un simple mot ou coup d’oeil suffit à exprimer une pensée.
Y a-t-il du Wi-Fi ?
Il y a quelques années, j’ai emmené un groupe de jeunes en voyage missionnaire. Plus la date de départ approchait, plus on me posait fréquemment cette question : « Y a-t-il du Wi-Fi ? » Imaginez les plaintes et les gémissements lorsqu’un soir le Wi-Fi a cessé de fonctionner !
Deux portraits
Serrant bien fort deux photos, la grand‑mère empreinte de fierté les a montrées à ses amies dans le vestibule de l’église. La première montrait sa fille dans son pays natal du Burundi. La seconde montrait son petit‑fils, à qui sa fille venait de donner naissance. Par contre, sa fille ne tenait pas son nouveau‑né dans ses bras, car elle était morte en couche.
Le don du sommeil
Elle m’a confié qu’elle était dépressive. Elle allait si mal qu’elle a tenté de se suicider plus d’une fois. Même si elle n’était pas dans un état dangereux à ce moment-là, elle se trouvait encore dans une fosse profonde. Aux prises avec de l’insomnie, il y avait longtemps qu’elle n’avait pas joui d’une bonne nuit de repos.
L’un des nôtres
Lors des funérailles de Charles Schulz (1922‑2000), créateur de la bande dessinée prisée Peanuts, son amie bédéiste Cathy Guisewite a vanté son humanité et sa compassion : « Il a donné à notre monde des personnages qui savaient ce que nous ressentions tous, qui nous donnaient l’impression de ne jamais être seuls. Puis il a donné la personne même du bédéiste, qui nous a donné l’impression de ne jamais être seuls. […] Il nous a encouragés. Il a éprouvé de la compassion envers nous. Il nous a donné le sentiment d’être exactement comme nous. »
Le meilleur de tous les bals
Lorsque Tom Carlisle a dit à ses parents qu’il ne voulait pas aller au bal de fin d’études de son lycée, ils ont compris. Tom éprouve des difficultés quotidiennes que la plupart d’entre nous ne peuvent comprendre. Ce jeune homme a des besoins particuliers, et il savait qu’il n’allait pas être à l’aise dans ce cadre social.