Une pluie rafraîchissante
Ayant besoin d’une pause, je suis allée marcher dans le parc voisin. Sur le sentier, un bouquet de verdure a capté mon attention. De la boue sont sorties des pousses de vie qui deviendraient quelques semaines plus tard de joyeux narcisses annonçant le printemps et les chaleurs à venir. Nous avions survécu à un autre hiver !
Donner le ton
Notre fille aînée a commencé à conduire. Même si mon mari et moi avions compris que ce jour arriverait, je n’arrête pas de me demander si nous l’avons bien préparée.
Course et repos
Le gros titre a attiré mon attention : « Les jours de repos sont importants pour les coureurs. » Dans l’article de Tommy Manning, l’ancien membre de l’équipe américaine de course en montagne, a insisté sur un principe dont font fi certains athlètes consacrés à leur sport : le corps a besoin de repos pour se refaire après l’exercice. « Sur le plan physiologique, les adaptations qui se produisent après un entraînement ne sont possibles qu’au repos, écrit Manning, ce qui signifie que le repos compte autant que l’entraînement. »
Belle captivité
Je connais un couple qui se confie ouvertement au sujet d’une période dévastatrice de leur mariage. Toutefois, le point central de leur histoire n’est ni leur douleur ni les blessures qu’ils ont infligées, mais Dieu, qui a utilisé cette épreuve pour révéler des problèmes profonds qui avaient besoin d’être soulevés et réglés. L’élagage douloureux a eu comme résultat de les rapprocher l’un de l’autre et aussi de Dieu. Chose étonnante, ils sont reconnaissants pour ce qui est arrivé et pour le bien qui en est ressorti.
Un petit feu
Par un dimanche soir de septembre, la plupart des gens dormaient quand un petit incendie a éclaté à la pâtisserie de Thomas Farriner dans la rue Pudding Lane. Les flammes n’ont pas tardé à se propager de maison en maison, si bien que toute la ville s’est retrouvée en proie au grand incendie de Londres de 1666. Le brasier qui a ainsi réduit en cendres les quatre cinquièmes de la ville a jeté à la rue plus de 70 000 personnes. Une telle destruction engendrée par un si petit feu !
Ce dont nous parlons
En Grande-Bretagne, nous aimons parler de la météo. Nous en parlons avec les gens que nous connaissons et ceux que nous venons de rencontrer. Nous en parlons au début d’une réunion de travail ou lors d’un repas. Parfois, nous n’abordons le sujet que pour briser la glace ; c’est une façon de commencer ou de développer une conversation. Souvent, toutefois, ce n’est qu’un moyen d’être amical tout en évitant l’intimité, la profondeur ou le sentiment d’engagement. Ainsi, discuter de la pluie et du beau temps nous permet de garder une certaine distance tout en étant sympathiques.
Quelque chose cloche
Le lendemain de la naissance de notre fils Allen, le médecin m’a dit : « Quelque chose cloche. » Notre fils, d’apparence si parfaite, avait un défaut de naissance risquant de lui être fatal et devait être envoyé en avion dans un hôpital situé à 1130 km pour qu’on l’y opère d’urgence.
Jusqu’à quand ?
Il y a peu de temps, j’étais certaine que Dieu guidait mon mari et moi dans une direction précise. Deux différentes sources, sans se consulter, nous ont encouragés à saisir une même occasion. Nous l’avons donc fait. Les portes se sont ouvertes et nous n’avons cessé d’avancer. Nous étions encouragés et enthousiastes puisque ce que nous n’aurions jamais pensé qui arriverait se produisait devant nos yeux. Alors que nous mettions toutes nos démarches en prières, Dieu semblait honorer nos demandes, jusqu’au dernier moment, lorsque la dernière porte a été claquée devant nous. Nous étions bouleversés et avions l’impression que Dieu nous avait trompés. Notre rêve ne pouvait d’aucune façon se concrétiser.
Après vous
Dans certaines cultures, on s’attend à ce qu’un jeune laisse entrer un aîné avant lui dans une pièce. Chez d’autres, c’est la personne la plus importante ou la plus haut gradée qui entre en premier. Reste que, quelles que soient nos traditions, il y a des moments où nous avons du mal à laisser autrui décider le premier de questions importantes, surtout lorsque ce privilège nous revient de droit.
Dieu a créé Snickers
J’ai un aveu à faire : je n’aime pas beaucoup les chiens ! Voici un autre aveu : ma femme dresse un labrador retriever noir pour en faire un chien d’assistance pour les personnes handicapées. Eh bien, Snickers est la créature la plus adorable, douce et aimante du monde, et ce, malgré sa nature canine. On pourrait même dire que j’ai fini par l’aimer.