Chaque automne, nous donnons un festin à l’occasion de l’Action de grâces sur le campus de l’Université Cornerstone. L’année dernière, les collégiens ont joué à un jeu consistant à se mettre les uns les autres au défi de nommer une chose pour laquelle chacun était reconnaissant sans jamais répéter ce qu’un autre avait énoncé. Quiconque hésitait était éliminé.
Il y a bien sûr toutes sortes de choses dont les étudiants pourraient se plaindre – examens, dates de tombée, règlements et tout un éventail d’autres sujets sur lesquels râler –, mais ces collégiens avaient choisi de témoigner plutôt de leur gratitude. Or, je devine qu’ils se sont tous sentis beaucoup mieux après ce jeu que s’ils avaient choisi de se plaindre.
Bien que nous aurons toujours des griefs à formuler, nous devons reconnaître qu’en y regardant de plus près, nous aurons également toujours des bénédictions pour lesquelles nous montrer reconnaissants. Dans la description paulinienne de notre nouveauté en Christ, la « reconnaissance » est la seule qualité qui est mentionnée plus d’une fois. En fait, elle l’est à trois reprises. « Et soyez reconnaissants », nous dit Paul dans Colossiens 3.15. Puis il nous incite à chanter à Dieu « dans [notre] coeur en vertu de la grâce » (V. 16) et, quoi que nous fassions, à tout faire au nom de Jésus « en rendant par lui des actions de grâces à Dieu le Père » (V. 17).
Aujourd’hui, optons donc pour une attitude reconnaissante.