Avez-vous déjà sombré dans le désespoir ? Peut-être à cause d’une évaluation de rendement négative, du résultat positif d’un test de dépistage du cancer ou d’un(e) conjoint(e) ayant demandé le divorce. Du coup, vous avez eu l’impression que votre vie était terminée.

Joseph d’Arimathée en était là. Disciple de Jésus en secret, il était probablement présent au moment où ses collègues, les membres du sanhédrin, avaient condamné Jésus à mort (LU 23.50,51). Il croyait que Jésus allait établir son royaume sur terre, mais cet espoir s’est évanoui en un clin d’oeil lorsqu’il a vu Jésus mourir lors d’une sombre journée.

Ce qu’a fait Joseph par la suite ne semble pas en valoir le coup. Son geste, pourtant simple, s’insère maintenant dans l’histoire du salut. Tard cet après-midi-là, il s’est rendu chez Pilate et a demandé qu’on lui confie le corps de Jésus. Si Joseph s’était enfui avec le reste des disciples, le corps de notre Sauveur aurait été jeté aux ordures avec celui des autres criminels crucifiés et aurait été dévoré par les chiens et les vautours. Il serait resté peu de choses de son corps en vue de sa résurrection, et la prophétie de Jésus sur son ensevelissement aurait été fausse (voir MT 12.40). Mais Joseph a déposé Jésus dans son propre tombeau, et a ainsi accompli une autre prophétie de l’Ancien Testament (ÉS 53.9).

Les intervenants d’urgence incitent les sinistrés à se concentrer sur ce qu’ils doivent faire dans l’immédiat : le nécessaire pour survivre en attendant les secours. L’aide va certainement arriver, si vous croyez à l’Éternel qui sauve. Elle peut prendre deux jours à vous parvenir, comme pour Joseph, ou n’arriver qu’à la fin de votre vie, mais elle viendra, puisque le même Esprit qui a ressuscité Jésus « rendra aussi la vie à vos corps mortels » (RO 8.11).

Êtes-vous en attente de délivrance ? Franchissez le prochain pas. Ce pourrait être ce que Dieu utilisera pour vous sauver.