À sept heures pile, le réveille-matin sonne. Sophie se réveille avec un affreux mal de tête, mais en fait peu de cas. Elle repousse les draps et sort du lit. Soudain, tout devient noir ; Sophie est victime d’un AVC ; elle s’évanouit et tombe par terre. Malheureusement, des situations comme celle-là sont arrivées à beaucoup de personnes au cours des années.

La souffrance nous frappe souvent au moment où nous nous y attendons le moins et, dans le cas de certaines personnes, elle ne les quitte jamais. En période de souffrance et de difficultés, nous sommes sujets à douter de deux choses : que Dieu est aux commandes et qu’il prend soin de nous. Nous nous demandons : Comment puis-je faire confiance à Dieu ? Cela me semble trop difficile lorsque je me trouve en pleine crise.

Pierre nous donne quelques conseils. Premièrement, il nous dit de nous humilier devant Dieu (1 PI 5.6). Dieu est Dieu et nous ne le sommes pas. Ses buts sont supérieurs aux nôtres, sa perspective est plus claire et son calendrier est le meilleur. Il devient donc essentiel de nous placer sous son autorité et sa sollicitude, et de lui confier toutes nos inquiétudes, puisqu’il prend soin de nous (V. 7).

Deuxièmement, il nous faut résister au diable (V. 8,9). Les épreuves nous rendent particulièrement vulnérables aux attaques de notre ennemi. Ce dernier tentera de nous faire douter de la bonté de Dieu, il nous accusera et nous fera croire que nos souffrances sont uniques. « Résistez-lui avec une foi ferme, sachant que les mêmes souffrances sont imposées à vos frères dans le monde » (V. 9).

Finalement, nous devons nous accrocher aux promesses de Dieu (V. 10,11). Il compte partager avec nous sa gloire éternelle. Ainsi, il « vous perfectionnera lui-même, vous affermira, vous fortifiera, vous rendra inébranlables » (V. 10).

Le Dieu de toute grâce est aussi tout-puissant. Il fera ce qu’il a promis !