Nous avons été privés d’électricité un certain matin à la suite d’une tempête de verglas. Tard ce soir-là, en revenant à la maison après avoir pris notre douche dans un centre athlétique du coin, nous avons remarqué que nos lumières étaient allumées. Hourra ! Nous n’avions pas compris à quel point nous dépendions de l’électricité jusqu’à ce que nous en manquions, et nous avons décidé de ne plus jamais la tenir pour acquise.

Cet événement m’a fait penser au Saint-Esprit qui est la puissance de Dieu dans notre vie. Il est Dieu lui-même, la troisième personne de la Trinité (MT 28.19), et il habite en chacun de nous qui sommes croyants en Jésus. Nous sommes des temples mobiles, puisque notre corps est le « temple du Saint-Esprit qui est en [nous] » (1 CO 6.19). Nous avons été baptisés « dans un seul Esprit, pour former un seul corps » (12.13), de sorte que, liés aux autres croyants, nous devenions un seul « temple de Dieu » (3.16,17).

L’Esprit nous a rendus vivants quand nous étions morts dans nos péchés (TIT 3.5), puis il nous a scellés pour nous rendre capables de persévérer jusqu’à la fin (ÉP 1.13,14 ; 2 CO 1.21,22). L’Esprit « sonde tout, même les profondeurs de Dieu […] afin que nous connaissions les choses que Dieu nous a données par sa grâce » (1 CO 2.10‑12). Il intercède par des soupirs inexprimables lorsque nous ne savons pas ce qu’il convient de demander (RO 8.26), et il nous remplit afin que nous comprenions la Parole de Dieu et que nous lui obéissions (ÉP 5.18 ; PH 2.12,13).

La présente méditation est trop courte pour que j’y décrive les dons qu’il nous offre en vue de servir son Église (1 CO 12.4‑11,28 ; ÉP 4.11), mais les pensées précédentes nous aident à comprendre pourquoi Jésus a affirmé qu’il était préférable qu’il nous quitte et nous envoie l’Esprit à sa place. Il est facile de tenir pour acquis l’Esprit qui est sans prétention et pourtant fiable, mais il est impossible de vivre sans lui.