Nous ne devrions pas craindre l’échec par-dessus tout, mais de réussir dans des domaines peu importants. Cette citation de l’auteur Francis Chan nous fait remarquer que notre perception du succès peut être faussée. La réussite se mesure-t-elle par nos biens, nos réalisations ou notre prestige ? Est-ce ainsi que nous savons que nous avons gagné au jeu de la vie ? Et si nous ne suivions pas les bonnes règles ?

Jésus venait de raconter une parabole portant sur des ouvriers de vigne, et il l’avait terminée avec cette formule percutante : « Ainsi les derniers seront les premiers, et les premiers seront les derniers » (MT 20.16). Il avait pris les disciples à part et leur avait confié qu’il s’en allait à Jérusalem pour y être ridiculisé, battu de verges et crucifié (V. 17‑19). Malheureusement, Jacques et Jean ne pouvaient s’empêcher de penser à eux-mêmes. Non seulement ils ont, par égoïsme, cherché à obtenir une place d’importance par rapport aux autres, mais leur mère s’est jointe à eux en se prosternant devant Jésus et en lui demandant que ses fils soient assis de chaque côté de lui dans le royaume (V. 20,21). Les autres disciples ont été « indignés » de sa demande (V. 24). Comment osent-ils aspirer aux places les plus élevées ! Pour qui se prennent-ils ?

Jésus, en entendant leurs murmures, a rassemblé les disciples et leur a dit : « Vous savez que les chefs des nations les tyrannisent, et que les grands les asservissent. Il n’en sera pas de même au milieu de vous » (V. 25,26). Jésus est venu pour servir plutôt que pour se faire servir. Ainsi, le plus grand dans le royaume sera celui qui servira humblement les autres (V. 26‑28).

Le monde nous propose deux façons bien différentes de compter les points. L’une d’elles conduit à l’orgueil et à l’égoïsme. L’autre conduit à l’humilité et à une vie centrée sur Dieu. Suivons donc l’exemple de Jésus et servons humblement !