Il y a peu de temps, deux jeunes mariés ont fait une croix sur leur lune de miel. Ils n’ont pas non plus planifié de réception de mariage pour célébrer leur union. Ils ont plutôt utilisé l’argent qu’ils auraient dépensé pour eux-mêmes afin d’aider de manière altruiste des gens dans chacun des 50 États américains. En Arkansas, ils ont fait des dons aux enfants malades. En Utah, ils ont aidé des victimes de violence familiale. Au New Jersey, ils ont donné des vêtements à un refuge pour sans-abris et ainsi de suite.
L’altruisme signifie souvent que l’on renonce à son confort pour le bien des autres. Lorsqu’il était prisonnier, Paul a décidé qu’il ferait mieux de libérer Onésime, son aide et ancien compagnon de cellule, plutôt que de continuer de profiter de leur communion chrétienne (PH 1.13). À cette époque, l’apôtre se décrivait comme un « vieillard », et parce qu’il était reconnaissant de la présence d’Onésime, il lui était difficile de le laisser partir. Mais Paul a renoncé à ses propres désirs et a fait ce qui était le mieux pour son ami autrefois esclave ainsi que son propriétaire, Philémon.
Il est évident que Paul chérissait aussi Philémon ; il parlait de lui comme de son « bien-aimé […] compagnon d’oeuvre » (V. 1). Philémon serait certainement heureux de retrouver son esclave, mais Onésime ne serait plus son serviteur. Ce dernier avait fait du tort à son propriétaire : il s’était enfui et avait fini en prison. Paul exhortait donc Philémon à accueillir Onésime comme un « frère bien-aimé » et à le recevoir comme il aurait accueilli Paul lui-même (V. 16,17).
L’apôtre l’avait amené à Jésus et l’appelait son enfant dans la foi (V. 10). Ses paroles nous encouragent à faire preuve de grâce en laissant aller, lorsque cela est nécessaire, des personnes ou des biens qui ont de la valeur pour nous. Paul a dit : « Je lui [Dieu] demande que ta participation à la foi soit efficace pour la cause de Christ » (V. 6). Lorsque nous prenons conscience de tout ce que nous avons reçu en lui et par lui, nous sommes capables de « redonner ».
Combien de références à la grâce pouvez-vous repérer dans la lettre de Paul à Philémon ? Comment l’histoire d’Onésime dirige‑t‑elle nos regards vers Jésus ?