Il y a peu de temps, un journaliste très respecté du Moyen-Orient a réfléchi aux nombreux problèmes compliqués et aux événements injustes qui ont suscité la méfiance entre les factions politiques de la région. Ce qui m’a le plus surpris, c’est de voir à quel point la rhétorique incendiaire et la violence guerrière augmentent chaque fois que le problème est explicitement de nature religieuse. « Nous pouvons gérer des divisions culturelles, mais chaque fois que Dieu entre en scène, il n’y a plus aucun moyen de maîtriser le conflit », a déclaré le journaliste. En conséquence, les dirigeants mettent beaucoup d’énergie à éviter toute allusion à Dieu dans les disputes politiques.

Il est tragique de voir que les humains mentionnent Dieu, le seul qui puisse réellement mettre fin à leurs luttes, pour nier son pouvoir restaurateur. Au Moyen-Orient, comme dans tous les coins du monde, ce dont les gens ont le plus besoin, c’est de Dieu.

Lorsque les Israélites ayant fui l’Égypte erraient dans le désert à la recherche d’un chez soi, ils avaient désespérément besoin de certaines choses : la nourriture, un abri et la protection. Ils avaient aussi besoin de sagesse, de direction et d’espoir. Plus que tout, cependant, ils avaient besoin que Dieu leur parle. C’est pourquoi, dès le début de leur séjour, Dieu a conduit les Israélites au pied du mont Sinaï pour qu’ils puissent s’asseoir et l’écouter alors que dans un bruit de tonnerre, il leur transmettait les vérités qui allaient les guider (EX 20.1).

Ce que les gens devaient comprendre par-dessus tout, c’était cette vérité fondamentale : « Je suis l’Éternel, ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison de servitude » (V. 2). À cause des difficultés qu’ils devraient affronter et des nombreuses épreuves qu’ils allaient subir, ils avaient besoin de l’entendre dire qu’il était leur Dieu, qu’il était présent avec eux et qu’il était de leur côté. Dieu était leur sauveur – celui dont ils avaient le plus besoin. Or, cette vérité tient aussi pour nous.